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Richard Mille Bienvenue au club!

Avec son nouveau flagship avenue Matignon, Richard met dans le Mille. Plus qu’un simple espace de vente, ce vaste lieu lumineux s’apparente à un club où les passionnés de la marque viennent visiter, voir, discuter. Récit et rencontre avec celui qui donne du sens au temps.

Chez lui comme chez soi ! L’expression résume la philosophie de la boutique que Richard Mille vient d’ouvrir au 17 de l’avenue Matignon. Car c’est un lieu de vie, un endroit où l’on vient pour voir bien sûr, acheter peut-être, mais aussi découvrir, visiter, apprécier, comprendre, apprendre et même se poser, converser. 200 m2 où tout est fait pour que le visiteur se sente bien, intégré, en osmose et complicité, idéalement reçu et choyé. Sur deux étages, l’architecture dessinée en interne par Mélanie Monceyron s’adapte à l’image du quartier, riche en galeries d’art. Ici aussi, c’est l’esprit arty contemporain qui prévaut, avec des plafonds et murs aux lignes courbes adoucissant la sévérité des matériaux utilisés (ébène de Macassar sombre, parois en verre brisé), avec des vitrines conçues comme des écrins à sculptures où chaque modèle est éclairé sous différents angles tel une œuvre révélant ses rouages, avec un salon privé ancré au sous-sol habillé de douceur accueillant une cave de 65 grands crus et de cigares rares… La promesse de ne pas entrer dans une boutique anonyme, mais de se retrouver ailleurs, quasiment chez soi, le lieu en fait donc un credo. Cette harmonie, ce goût de la différence, Richard Mille les revendique ; il dédie et destine son nouveau navire amiral à ceux qui veulent découvrir sa maison ou en apprendre plus et à ses nouveaux adeptes : les femmes. Au cœur du 8e arrondissement, la magie des montres Richard Mille prend donc un jour nouveau. Dans ce chez lui repensé, l’art (horloger) et la manière (de parler des créations maison) sont réinventés. Jamais Richard Mille ne rate ses cibles.

Richard Mille

17, avenue Matignon 75008 Paris Tel : 01 40 15 10 00 www.richardmille.com
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Le quartier des galeries

Une question fuse d’emblée lorsqu’on rencontre le créateur : pourquoi s’installer avenue Matignon alors que sa précédente boutique était située place Vendôme ? « Là-bas, soyons francs : nous avions un trou dans un mur ! L’espace était tellement sombre, petit (20 m2), qu’il ne pouvait plus présenter la diversité de nos créations. Il fallait donc voir plus grand, et autrement. Comme personne n’est condamné à demeurer place Vendôme tant Paris possède d’adresses phares, comme Matignon est l’une des plus prestigieuses avenues de la capitale, qui plus est en pleine mutation avec des galeries, des cafés élégants, des boutiques de luxe, des maisons de vente, je me suis dit : le moment de bouger est venu. Une autre donnée m’importait : penser un endroit incitant à la rêverie, traduisant la passion que nous avons tous, témoignant de la diversité de nos modèles, dont les montres féminines de plus en plus appréciées. Sortir de la grotte un peu masculine de la place Vendôme pour intégrer ces 200 m2 lumineux, c’est montrer combien notre univers est technique certes, sportif aussi, mais de plus en plus ouvert, féminin, jeune, varié, lifestyle donc. »

Une démarche à laquelle les premiers visiteurs adhèrent. Ils entrent dans le lieu “comme chez eux”, apprécient les jeux de textures, les éclairages indirects savamment pensés. « Je suis obsédé par la scénographie lumineuse, explique le boss. Nos montres étant pensées, peaufinées dans les moindres détails, on doit pouvoir les admirer quasiment en 3D, sous toutes les coutures. ». Puis, ils arpentent le rez-de-chaussée où se trouve un espace dédié aux montres féminines, admirent les tables en cuir sombre, les matériaux soignés… Ils aiment aussi qu’un horloger soit en permanence sur place et assure un suivi immédiat, une réparation éventuelle. « J’ai voulu montrer l’excellence d’un métier que, d’ordinaire, on cache, précise Richard Mille. En outre, rien ne m’agace plus que d’entendre, quand on croit que sa montre a besoin d’une intervention : « Nous devons l’envoyer à l’usine, ça va durer des mois. » Lorsqu’on sait que 90 % des réparations sont mineures et peuvent s’effectuer en dix minutes, que les constructeurs automobiles sont capables de réparer une voiture en deux jours maxi, pourquoi l’horlogerie conserverait-elle des délais ahurissants ? Rapidité, efficacité et visibilité sont essentiels dans notre univers. »

 

Portrait Richard Mille
Vive la convivialité

On peut ajouter au triptyque le terme “convivialité”, tant il est le maître mot de la boutique. De fait, les clients se sont approprié l’espace lounge, ce salon VIP du sous-sol. Richard Mille le raconte, la directrice des lieux le confirme : depuis début mai, date de l’ouverture, il n’y a pas un jour sans que des invités, clients ou pas, n’y descendent. Qui pour prendre un thé ; qui afin d’apporter au personnel des macarons ; qui plus simplement pour parler montres, voitures, art, technique, création. L’ambiance attire, l’accueil installe, le cadre agréable pose. Une fraternité se déploie, l’esprit club s’élabore. « N’étant pas obsédés par la vente puisque nous produisons un peu moins de 3 000 montres par an et avons des carnets de commandes complets pour des années, la boutique est plus qu’une boutique, sourit Richard Mille. C’est une maison de famille pour passionnés. Un lieu authentique, amical, où il se passe toujours quelque chose, où être dans l’univers du luxe n’impose pas un rapport guindé avec les invités, mais une décontraction naturelle, une gentillesse spontanée. Ce qui explique les caves à vins et cigares. Si la haute horlogerie est affaire de technique, de technologie même, de prouesse, elle parle surtout de plaisir, d’émotions. Une alchimie que nous tenons à faire sentir, grandir, apprécier, diffuser. »

Des signes ne trompent pas. La plupart des visiteurs ne sont pas des badauds curieux, des touristes en goguette, mais des connaisseurs de tous âges, et pas obligatoirement possesseurs d’une montre Richard Mille. Parmi eux, on trouve beaucoup de jeunes, heureux de voir en vrai tel modèle, de parler mécanique, formes, performances. Ils entrent au 17 comme ils franchiraient la porte d’une concession Ferrari : avec dévotion et des étincelles dans les yeux. « Selon des études, nous représentons de plus en plus le rêve horloger de certains jeunes, se réjouit Richard Mille. C’est très flatteur ! À nous de les accueillir dignement et de leur transmettre notre enthousiasme. » Et le créateur d’ajouter : « C’est du reste ce qui me fascine et touche chaque jour : nous élaborons des montres plutôt techniques, pointues, cliniques même, pures et dures, mais elles entament un dialogue avec ceux qui les portent ou les regardent, suscitent des émotions chez tous. Ce paradoxe est fabuleux : des montres à partir desquelles, au départ, j’imaginais difficile de transmettre de la chaleur tant elles étaient techniquement implacables, racontent aux amateurs quelque chose de poétique et intime. Je pense que c’est cette spirale vertueuse qui fait que nous rencontrons quelque succès. La complicité naît de l’authenticité de notre démarche. »

Une authenticité que les dernières créations de l’horloger renforcent. Parce que les principes et les valeurs du nautisme correspondent à sa philosophie, mariant performance poussée à son paroxysme, technologie de pointe utile, dimension artistique et respect des traditions dès lors qu’elles sont bonnes, Richard Mille est partenaire des Voiles de Saint Barth 2015, une compétition qui a réuni mille marins au printemps. Mais n’étant pas du tout un “sleeping partner”, de ces mécènes qui parrainent mais n’agissent pas, il a conçu pour l’occasion un modèle spécifique. La RM 60-01 est un calibre automatique chronographe flyback en titane grade 5 facilitant la navigation grâce à sa lunette tournante rehaussée d’une rose des vents et d’un disque gradué à 360° sur 24 heures.

Elle aussi éditée à 50 exemplaires, la RM 27-02 Rafael Nadal montre combien la complicité entre le tennisman et l’horloger écrit de nouveaux chapitres de l’histoire de la montre de compétition, au sens premier du terme. Imaginez que ce calibre tourbillon abrite un mouvement pesant 3,35 g (oui, oui, vous avez bien lu). Un culte de la légèreté totale qui a impliqué le recours, aussi, à du carbone NTPT. Egalement fabriquée à 50 exemplaires, la RM 011 Yellow Flash marie le même carbone à de la céramique TZP-N, le tout subtilement rehaussé de jaune, afin que jamais les moindres variations de températures extrêmes ne viennent en perturber la beauté et la précision. Des joyaux du temps 100 % performance.

La boutique est plus qu'une boutique, c'est une maison de famille pour passionnés

RM 011-Yellow Flash
Objectif femmes

Les modèles féminins sont de la même veine, dédiés au même culte : l’élégance, l’exploit, l’ultime. Mieux, ils défrichent leur propre terrain de conquête. Si la boutique de l’avenue Matignon dédie un espace spécifique aux montres femmes, ce n’est en rien un hasard : désormais ce secteur représente 20 % des ventes de Richard Mille. Et sans doute 30-40 % à l’avenir. Comment expliquer ce succès, dans un créneau aussi haut de gamme ? Par l’identité de la marque, qui ne pense pas que les montres femmes doivent être des sous-montres ou de “simples” modèles empierrés. Richard Mille développe bel et bien, pour elles, des créations de haute technicité. « Notre collection s’est étoffée, notre nom est plus connu qu’avant par les femmes amateurs de montres très sophistiquées… et nous sommes les seuls horlogers purs et durs dans un segment de prix de cette nature. Nos montres sont ultra-performantes techniquement et très féminines, à destination des femmes aimant l’efficacité alliée à l’ergonomie, des lignes douces, dynamiques, colorées… »

Le nouveau bracelet gourmette, entièrement en or, fabriqué à la main, créé afin de répondre à la demande spécifique de la clientèle féminine et s’adaptant aux RM 07-01 et RM 037, part de ce principe : il est parfaitement intégré au boîtier, léger, offre un plaisir de port que toutes les clientes plébiscitent et en phase avec la technologie des mécanismes. Féminité et performance ne sont pas incompatibles. Ce que prouve le Tourbillon RM 51-02 Diamant Twister, dont les arcs de diamants s’inspirent du motif spirale. Quant à la RM 19-02 Tourbillon fleur, elle impose sa magie totale en renouant avec la tradition horlogère des objets mécaniques imitant la nature tout en la régénérant. Ainsi, cinq pétales de magnolia fabriqués et peints à la main s’incrustent, se lovent, poussent, enlacent le tourbillon du calibre. Plus fort encore, la fleur s’ouvre et se referme, les pétales vivent au rythme d’un ballet cinétique, avec une étamine mobile. Beau, poétique, technique, féminin, unique.

« Nos montres, au final, sont des impulsions, des prises de position horlogère, des audaces et pas une seconde des créations marketing, explique Richard Mille. L’aura acquise en quelques années tient à cela : jamais nous ne pensons un modèle pour répondre à un marché ; nous sommes animés par une démarche horlogère pure. Nos créations sont dotées d’un vrai parti pris technique ou esthétique. D’une certaine manière, elles parlent, communiquent des ondes, donnent du sens au temps, véhiculent un rêve, des sensations. Tout ce que cette boutique veut transmettre aussi. Nos montres sont un vaisseau spatial, c’est-à-dire un prototype unique destiné à aller loin ; que cette boutique soit déjà devenue le vaisseau spécial – si j’en crois les premiers échos – des clients… je ne peux que m’en réjouir ! »

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Nos créations sont dotées d'un vrai parti pris technique ou esthétique

Par Thierry Billard - Publié le

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