Champagne

Louis Roederer Champagne

Louis Roederer, une promesse d’excellence dit-on souvent. Et le Cristal 2009 plus encore, puisque c’est le summum de ses goûts. Eh bien je vais vous faire un aveu : jamais je n’en avais dégusté. Merci donc Paris Capitale. Voilà l’oubli réparé et un champagne que les gourmets et gourmands connaissent bien mais qui, moi, m’a surpris. En vérité, en raison de son packaging très travaillé et du fait que nombre d’excentriques le dilapident au lieu de le savourer, je l’imaginais autrement.

Il existe des emballages et des auras qui créent un « Waouh » chez l’observateur, émerveillement qui s’évanouit lorsque l’on passe du regard à la dégustation. Je craignais cet effet. Que je n’ai évidemment pas éprouvé. Le top model est beau dehors et grand dedans ! Les connaisseurs ont donc raison de le saluer. De l’ampleur, de la pertinence, une tenue dorée à reflets ambrés, une effervescence nerveuse, un bouquet subtil qui éveille des notes de compote d’agrumes, d’abricot confit, le tout adouci de chèvrefeuille, c’est bien exécuté.

Quand on songe qu’à l’aération on perçoit de la fève de cacao, des pointes de réglisse, que la bouche est ciselée, forcément cela m’inspire. Iconoclaste pour iconoclaste, j’aurais envie de surprendre en le servant avec un plat hors norme, créé autour du grain d’olive, travaillé avec du fenouil pour marier les textures, servi autour d’un bar auréolé de sauce crémeuse. Dans cette recette, il existe une profondeur, un charisme qui magnifieraient les qualités de ce champagne d’exception.”

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