Michèle Aittouarès, votre déclic pour l’art ?
Évidemment très tôt un intérêt pour les visites des musées. Puis mon premier plongeon avec un job d’étudiante chez un antiquaire de la rue de l’Université. Là, c’est la rencontre avec des objets chargés d’histoire, dessins et peintures, le choc.
Odile Aittouarès, votre déclic pour l’art ?
Pas un repas de famille ne se passait sans parler d’art ; alors pour le plaisir de communiquer, nous, les enfants, nous nous sommes tous intéressés au monde de l’art. C’est tout naturellement que j’ai fait des études à l’université en Archéologie et Histoire de l’Art. Passion et métier sont devenus indissociables.
Qu’est ce qui vous passionne dans le métier de galeriste ?
Ce qui nous passionne, ce sont les découvertes d’œuvres, d’artistes et les rencontres avec des collectionneurs amateurs d’art “séduisants » comme Jean Anouilh, Jean Lacouture, François Nourissier, Yves Simon, Philippe Noiret… Partager des passions et continuer à découvrir, à apprendre. Un métier en perpétuelle évolution.
Quels sont vos projets ?
Faire de l’espace du 14 rue de Seine, nouvellement investi (ancienne galerie de Pierre Loeb), un lieu attirant et chaleureux, tout en affinant le choix des œuvres et des artistes. Nos prochaines expositions seront consacrées à l’artiste italien Gregorio Botta, André Marfaing et la toute jeune Giulia Manset.