Le street art en lettres « CAPITALE(S) »
D’aucuns y verraient là une forme de reconnaissance – ou, corollaire péjoratif, de récupération: voué par définition à l’espace public, le street art a fini par conquérir les plus grandes institutions. Mieux, c’est aujourd’hui la Mairie de Paris, qui l’a longtemps pourchassé, du moins dans sa forme jugée illégale, qui lui déroule le tapis rouge. Pas moins de quatre commissaires se sont en effet retroussé les manches pour orchestrer l’exposition “Capitale(s)”, dédié à soixante ans d’art urbain rassemblant dans la salle Saint-Jean de l’Hôtel de Ville, une soixantaine d’artistes et vingt-huit œuvres inédites. Des premières initiatives, alors insolites, de Jacques Villéglé, au sacre des Banksy, Invader, Miss Tic (récemment disparue) ou André, tout concourt à prononcer l’acquittement pour ces “ex-vandales” désormais justement admirés.
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