Les affinités électives, comme les destins sinon similaires du moins en proximités créatives, ne sont pas données à tout le monde. Aussi quand, à plus de 150 ans d’écart, une artiste inspirée d’aujourd’hui salue une conquérante visionnaire d’hier, le fruit de cette rencontre fait pétiller les yeux, les sens, l’esprit et l’imaginaire. Lorsque Yayoi Kusama, icône mondiale, célèbre Madame Clicquot à travers La Grande Dame 2012, forcément ce champagne unique prend des couleurs nouvelles et devient une œuvre plus différente encore. Pour sceller l’union entre ces deux femmes fascinantes, il fallait un objet culte, un coffret d’art, un écrin unique. Aussi, La Grande Dame 2012 se pare-t-elle des symboles emblématiques de l’artiste aux multiples talents pois et fleur ultra-colorés tant sur le flacon que l’étui qui l’accueille. Cette œuvre bientôt collector, éditée à 100 exemplaires numérotés, dévoile en outre un entrelacs de feuillages et boutons pop naturalistes typiques de l’artiste, liane au pointillisme vivifiant enlaçant un magnum de ce champagne magistral. La force esthétique de ces flacon, étui et coffret, sublime ce vin tout à la gloire du pinot noir, auquel s’ajoutent 10 % de chardonnay issus des grands crus. Précis et aérien, riche d’une forte minéralité comme d’une intense fraîcheur, dévoilant en bouche des arômes de zestes d’orange amère, d’abricot, voire de fruits confits, au nez des parfums de fleurs et fruits blancs, le chef-d’œuvre est donc autant dans la bouteille qu’autour et sur elle. À coup sûr La Grande Dame 2012 visitée par Yayoi Kusama plairait à Madame Clicquot, elle qui professait que ses vins devaient « flatter à la fois le palais et l’œil »
Veuve Clicquot. La Grande Dame 2012 par Yayoi Kusama, 190 €.
www.veuveclicquot.com
