Pour ouvrir la saison parisienne de la Haute Couture Printemps-Été 2025, Maria Grazia Chiuri a puisé dans Alice de l’autre côté du miroir. Sous un chapiteau dans les jardins du musée Rodin, une immense tapisserie de l’artiste Rithika Merchant mêlait animaux mythologiques et symboles mystiques. Crinolines ouvertes, corsages en tulle et mini-jupes en dentelle argentée s’associaient à des fracs en jacquard blanc. Les silhouettes, coiffées de crêtes ornées de pétales : une vision fantasmagorique des héroïnes de Lewis Carroll. Les références à la maison Dior étaient omniprésentes. La ligne Trapèze de 1958 renaissait dans des manteaux en faille beige, enrichis de dentelle ou de fourrure en trompe-l’œil, tandis que la silhouette Cigale de 1952 se réinventait dans des proportions audacieuses, associant jupes raccourcies et queue-de-pie ajusté. Côté palette, la sobriété était de mise : écru, beige, jaune beurre et rose nude dominaient. Maria Grazia Chiuri a également célébré l’artisanat, transformant des matériaux modestes en pièces d’exception.
Christian Dior
Vous aimerez sûrement les articles suivants…

Rejoignez-nous sur
Instagram
Suivre @ParisCapitale