Son judicieux matelassage évoque les lignes du célébre motif tartan cher à Burberry. Orné d’un fermoir en métal à l’effigie du logo dessiné par Riccardo Tisci, le directeur artistique de la maison, ce sac fit son entrée dans le vocabulaire de la maison lors de la première collection automne-hiver 2019 imaginée par le designer pour Burberry. Petit frère rebelle et déstructuré de l’iconique TB Bag, le Lola est paré d’une anse chaîne en métal poli, offrant ainsi de multiples portés : à la main, en bandoulière ou au plus du cœur à l’image d’un talisman porte-bonheur. Fabriqué à la main en Italie, le Lola est un modèle délicatement rembourré qui rend d’une douceur incomparable sa construction et ses contours. Au fil des saisons, il s’est vu décliné dans de multiples variations de formes, de matières et de teintes. Imaginé en cuir, peau d’agneau, en mohair mélangé, en maille check ou toile de coton, le Lola apparaît en dans de nouvelles teintes envoutantes telles que le rose primevère, le safran profond, le rose pâle et le vert marais. Il se transforme également en micro-sac seau, réalisé en peausserie matelassée et infusé en noir, safran profond, vanille pâle ou encore brun érable. Pochette et cartables rejoignent également la collection. A la pointe de la technologie, Burberry lance une nouvelle fonctionnalité sur son site. Un outil de réalité augmentée qui permet aux clients de visualiser virtuellement le sac Lola à taille réelle dans leur propre environnement. Pour cela, les utilisateurs doivent scanner ce qui les entoure avec leur smartphone pour générer un sac en 3D, qu’ils peuvent ensuite positionner à leur guise, pour voir comment il va avec leur robe préférée ou admirer son effet posé sur leur bureau.
La nouvelle adresse capitale de Burberry
Au début du printemps, il était difficile de ne pas prêter attention à un immeuble à l’angle des rues Saint Honoré et Cambon entièrement recouvert de tissu. Et plus précisément d’un célèbre motif tartan signé Burberry. La nuance « Brich brown check » qui emballait le bâtiment provoqua un effet d’optique saisissant autour des édifices haussmanniens. Un effet Whaou pour célébrer l’installation par Burberry de son nouveau magasin. « Déshabillé » depuis de son enveloppe textile, cet espace monumental de plus de 790 m2 est à l’épicentre de la rue Saint Honoré, l’artère la plus en vogue de la capitale pour y faire du shopping. Mise en scène par l’architecte Vincenzo de Cotiis, cette grandiose boutique est gainée d’une palette de couleurs minérales. « Cette ouverture à Paris écrit un nouveau chapitre de l’histoire intemporelle de Burberry. Dans un bâtiment historique de la rue Saint-Honoré, ancré entre tradition et modernité, le passé, en filigrane, vient informer le présent. Des carreaux ininterrompus et des tons chauds stimulent les sens. Les intersections de lignes et les formes géométriques apportent du dynamisme à l’ensemble, où le client devient protagoniste du nouveau chapitre de Burberry à Paris », détaille l’architecte. Les insertions d’éléments en béton, de céramiques et de carrelage en damier viennent ponctuer les nuances de beige d’une touche résolument contemporaine. Déroulées sur trois étages, les collections Burberry côtoient les oeuvres en fibre de verre recyclé peintes à la main par l’architecte qui signe ici une série de sculptures et un mobilier sur-mesure. Le rez-de-chaussée est le temple des accessoires et des sacs de la maison. Chacun y est savamment mis en valeur le long d’un parcours lumineux avec, comme modèle star, le sac Lola. L’ascenseur, boite de verre et d’acier, sert de colonne vertébrale aux différents niveaux et espaces. Dans des jeux de transparences au premier étage, les collections masculines sont inspirées de l’héritage de la griffe, revisité par Riccardo Tisci. Les codes Burberry se retrouvent à travers la coupe du trench, le motif check iconique et le monogramme Thomas Burberry. La collection TB Summer Monogram ne manque pas de combler les désirs d’évasion. Empreinte de fraîcheur pour les journées ensoleillées, elle se compose des pièces estivales essentielles avec des motifs de saison, tels que le nouveau logo en orange vif et les initiales de Thomas Burberry twisté par les carreaux classiques. Le second étage accueille le prêt-à-porter féminin, luxueux, un brin provocateur, ancré dans la tradition et mâtiné de la typique excentricité british. Sans oublier un espace dédié au trench-coat dans toutes ses variations. Ceux dits « héritage », ainsi que leurs différentes versions, sont largement mis à l’honneur. On compte en tout plus de cents cinquante déclinaisons du vêtement culte dans les collections de la marque: de l’homme, de la femme, de l’enfant, des coupes plus ou moins décontractées, des longueurs différentes, une carrure plus ou moins marquée, l’ajout d’une capuche, d’un col bateau…Depuis son arrivée à la direction artistique de Burberry en 2018, le designer Riccardo Tisci revisite, à coups de constructions-déconstructions, cet essentiel de la maison à côté de la veste matelassée ou du duffle-coat. La visite de cette magnifique boutique s’achève au troisième étage. Ici, se déploie l’appartement Burberry. Plus vaste espace privé de la griffe dans le monde, il est la promesse d’une expérience sur-mesure. Les clients y vivent ici un moment d’exception dans l’atmosphère enveloppante d’une bulle de calme et de luxe. Ce nouveau flagship store invite élégantes et élégants à vivre pleinement l’univers Burberry dans un espace unique qui relie le passé, le présent et le futur de la maison.