Fab Paris : un nouveau dynamisme
Cent exposants d’une vingtaine de spécialité venant de neuf pays différents s’installent sous la verrière du Grand Palais. Nourrie par de nombreux événements, la foire met en lumière des galeries renommées comme Aaron, Applicat-Prazan, Jean-Christophe Charbonnier, Michel Descours, De Jonckheere, Pentcheff et La Présidence, tout en accueillant de jeunes marchands proposant des pièces à moins de 25 000 euros. Cette nouvelle dynamique favorise des dialogues enrichissants entre le design et l’art contemporain, offrant ainsi un panorama unique pour cet automne parisien. « Cet échange captivant avec le design se matérialise grâce à la scénographie de Constance Guisset et Sylvie Zerat », souligne Louis de Bayser. Plusieurs décorateurs et designers de renom, dont François-Joseph Graf, Jean-Charles de Castelbaljac, Jean-Michel Wilmotte et Charles Zana, présentent également leurs pièces favorites. De plus, la galerie Vallois célèbre le centenaire de l’Exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes de 1925, emblématique du style Art déco, en exposant vingt chefs-d’œuvre de Pierre Chareau, Paul Iribe, Eileen Gray et Jacques-Émile Ruhlmann. « La Maison Riondet ajoute une touche finale en présentant un ensemble de bijoux et de montres Art déco historiques », ajoute Louis de Bayser.
FAB Paris invite également institutions et galeries à exposer des œuvres exceptionnelles. Le musée Nissim de Camondo propose une exposition exclusive de ses collections dédiées aux arts décoratifs de la fin du XVIIIe siècle. Les galeries 1900-2000, Brimo de Laroussilhe, Georges-Philippe et Nathalie Vallois, nouvellement présentes à FAB Paris, ainsi que Didier Claes et le libraire Stéphane Clavreuil unissent leurs efforts pour une exposition commune intitulée “ Beautés désordonnées”, curatée par l’historien d’art Jean-Hubert Martin. Celle-ci met en scène des œuvres variées, allant d’un nu spectaculaire de John de Andrea à un panneau exceptionnel du XVIe siècle de Rogier van der Weyden, en passant par un dessin de Magritte. Enfin, les galeries Arteas Ancient Art et 8+4 ont décidé de concevoir une présentation conjointe d’œuvres archéologiques et contemporaines.
La richesse de la diversité des productions humaines s’exprime plus que jamais au cœur du Grand Palais. « Paris est une ville aux multiples ressources culturelles et patrimoniales, et nous souhaitons que FAB Paris devienne un événement culturel marquant de la scène parisienne », conclut Louis de Bayser.
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