Baptisée cathédrale de la Sainte-Trinité, l’édifice principal est malicieusement surnommé par certains Saint-Vladimir car il n’aurait sans doute pas vu le jour sans la ferme volonté de Vladimir Poutine, le président de la Fédération de Russie. Pourtant, se dit-on, n’existe-t-il pas déjà la cathédrale Saint-Alexandre-Nevsky, appelée souvent église russe de la rue Daru ? Les non initiés l’ignorent, mais elle dépend en fait du Patriarcat œcuménique de Constantinople et non du Patriarcat de Moscou, proche du Kremlin. Lancé après concours en 2010, le projet a d’abord pris la forme d’un ensemble architectural signé Manuel Nuñez-Yanowsky, lequel a été combattu par le maire Delanoë car il considérait qu’il allait défigurer un bord de Seine classé par l’Unesco. La construction prévue était notamment surmontée d’une… canopée en verre hérissée des indispensables bulbes. Arrivé deuxième au concours, c’est Wilmotte qui a pris la relève. L’affaire a dès lors été rondement menée, commencé en 2014, le chantier est à présent terminé. Que vont penser les Parisiens de ce nouveau monument pas comme les autres ? Ce qui est certain, c’est qu’il va devenir un sujet de conversation (et de polémique ?) tout trouvé !
Une cathédrale orthodoxe russe en bord de Seine !
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