Une théâtrale exubérance dans les chambres de l’Edouard VII
Trois années auront été nécessaires pour parvenir au terme de la rénovation, sinon de la métamorphose, de l’hôtel Edouard VII. Comme un écho à l’Opéra (le seul vrai) situé à quelques encablures, l’hôtel joue sur une dichotomie entre la théâtrale exubérance des chambres et le style haussmannien du bâtiment. Les 69 chambres et suites de l’hôtel sont réparties sur sept étages. Les quatre Edouard VII s’inspirent de l’univers joaillier de la place Vendôme, mettant chacun à l’honneur une pierre précieuse : saphir au premier, émeraude au deuxième, rubis au troisième et citrine au quatrième. Tandis que dans les trois étages Couture, les chambres et suites (dont cinq portent le nom des maîtresses d’Edouard VII : Melba, Alexandra, Lily, Sarah et Alice) profitent d’une décoration audacieuse, ode à l’esprit mode du quartier Saint-Honoré. Bien sûr, ce luxe flamboyant est accompagné des services de conciergerie, fitness, room service, espaces de réunions, salons, et aussi d’un restaurant, La Cuisine de l’E7, et d’un bar.