Le Meurice En route vers le futur
À l’instar de la splendide suite Belle Étoile, qui le couronne au septième étage, ourlée d’une immense terrasse ouvrant à 360 degrés sur les toits et les monuments parisiens, à portée de main.
Le roman flamboyant du Meurice, incarné par les dirigeants, les têtes couronnées, les artistes du monde entier qui y séjournent depuis deux siècles, s’écrit toujours au présent, et même au futur avec la suite éphémère 1835, qui fait du palace un pionnier de l’hôtellerie de demain.
Créée par le label pluridisciplinaire Things From., qui réunit la styliste française Géraldine Boublil et l’architecte argentine Jessica Solnicki, la scénographie conjugue leurs pièces de mobilier sur mesure et des installations digitales, lumineuses et musicales, pour une plongée dans un univers méditatif et relaxant.
Cette œuvre d’art grandeur nature qui confronte histoire et anticipation, où l’hôte vit une expérience onirique, luxueuse jusqu’à son menu spécial, se double d’une chambre attenante non privatisée, pour permettre à tous les clients de l’hôtel de s’immerger dans les jeux de lumière d’une création évolutive générée par l’IA, au rythme d’un design sonore propice à la contemplation.
- Suite éphémère 1835 jusqu’au 31 décembre
Succédant à Franka Holtmann à la direction du Meurice, Pascal Billard a derrière lui une longue expérience des palaces, dont le Plaza Athénée, autre fleuron du groupe Dorchester, dont il fut le directeur adjoint. Le Meurice est une consécration pour celui qui, tout jeune et fraîchement diplômé, y fit ses premiers pas en tant qu’extra.
Comment le Meurice se distingue-t-il des autres palaces ?
Par sa situation, d’abord. Il est unique, face aux Tuileries, entre la Concorde, le Louvre, la rue Saint-Honoré… Par ailleurs, notre signature gastronomique est un point fort et différenciant. Elle est incarnée par Alain Ducasse et Cédric Grolet, qui forment une paire incroyable. Le Restaurant Ducasse est certainement le meilleur 2-étoiles de Paris, transcendé par la touche du chef exécutif Amaury Bouhours. Quant à Cédric Grolet, parmi nous depuis quinze ans, il a révolutionné la pâtisserie. C’est là notre grande valeur ajoutée que de savoir dénicher les talents de demain, d’allier transmission et innovation.
Quel est l’ADN du Meurice ?
Il est le fruit d’une histoire extrêmement riche, sans être figé dans le passé. Le Meurice évolue dans la continuité. L’art est probablement ce qui le caractérise le mieux, tant il a hébergé d’artistes et d’écrivains. Nous renforçons cette tradition en accueillant le nouveau Prix littéraire Vanity Fair, qui récompensera des textes puissants susceptibles d’être adaptés au cinéma. Les trois lauréats seront primés par un jury composé de personnalités de l’édition et du septième art.
Que souhaitez-vous impulser à la tête du Meurice ?
Je ne viens pas ici pour tout bousculer, car la clientèle est attachée à ce que nous sommes. Il est important de respecter, de ne pas transgresser, de réinventer sans dénaturer. Être attentif au bien-être de nos 450 salariés, dévoués, très professionnels, et à leurs opportunités d’évolution, est la première de mes missions. Car leur bien-être est aussi celui de nos clients.
La suite éphémère 1835 est-elle justement une façon de vous réinventer ?
C’est une proposition disruptive, à la croisée des arts, du bien-être, de l’innovation technologique, comme une projection de ce que sera l’hôtellerie de luxe, au-delà d’une belle chambre et d’un bel emplacement. Le label de design Things From. nous immerge dans une expérience qui mobilise tous les sens, permet de retrouver son équilibre, de se régénérer. L’hôtel devient un cocon, un refuge dans un monde où tout s’accélère de façon exponentielle.
Pour quels types de clients ?
Des curieux, des découvreurs, une clientèle en quête d’une expérience inédite dans un établissement emblématique.
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