Vous venez d’ouvrir en août, la seconde boutique Panerai à Paris, rue du Faubourg-Saint-Honoré: quelle relation Panerai entretient-il avec la capitale française ?
Cette seconde boutique est née d’une volonté de toucher une clientèle différente de celle de la rue de la Paix. Cette adresse est pour nous une façon de contacter au mieux les Parisiens et la clientèle haut de gamme qui affectionnent les boutiques du Faubourg. Être présent dans le cœur de Paris et de sa culture, comme ici au Faubourg, est très important pour Panerai.
Vous parlez de vos différentes clientèles, qu’elles sont-elles ?
Rue de la Paix à Paris, il y a une très forte clientèle touristique mais qui est moins sensible aux tendances, aux nouveautés… En revanche, celle de la rue du Faubourg-Saint-Honoré est plus attachée au côté fashion des produits.
Cette ouverture parisienne est la première d’une série d’ouvertures prévues jusqu’en janvier 2015. (Florence et Hong Kong en novembre, New York en décembre et Miami en janvier). Ces cinq ouvertures répondent-elles à une demande croissante d’une clientèle de plus en plus cosmopolite ?
Oui, même si la clientèle Panerai a toujours été internationale. Nous avons déjà plus de soixante boutiques dans le monde et celles que nous allons ouvrir sont soit des extensions et des rénovations, comme à Florence, soit des adresses totalement nouvelles. Tous ces projets ont été pensés avec Patricia Urquiola. Avec ces ouvertures nous allons toucher plus de clients, que nous ne touchions pas avant.
C’est-à-dire ? Qui cherchez-vous à toucher ?
Les personnes qui ont bon goût, sensibles au savoir-faire ; qui connaissent la valeur du design du produit et en ont une certaine sensibilité.