Fondée par l’horloger Michel Parmigiani, la maison de haute horlogerie éponyme voit le jour en 1996 à Fleurier dans le Val-de-Travers, en Suisse. Soutenue par la Fondation famille Sandoz, cette manufacture innove avec des garde-temps modernes qui respectent la tradition horlogère. Comme le démontrent les dernières créations Parmigiani Fleurier, élaborer une montre revient à imaginer l’avenir avec audace. C’est le cas de la Toric Hémisphères Rétrograde (en bas à gauche) dont les fonctions essentielles sont immédiatement lisibles grâce à un affichage original. Cette pièce de 42,8 mm en or rose présente un cadran où se lisent deux fuseaux horaires avec indicateurs jour-nuit en compteurs et la date à la pointe d’une aiguille rétrograde. Fascinante d’efficacité, elle est mue par un calibre de manufacture à remontage automatique référence PF317. Magnifique d’audace créative tant sur le plan du design que d’un point de vue mécanique, la Bugatti Type 390 (en bas à droite) pose les jalons d’un nouveau regard horloger sur le métier. En rupture avec les codes traditionnels, cette référence, inspirée des fameuses voitures Bugatti, a été dévoilée le 24 octobre dans les ateliers automobiles de Molsheim en Alsace. Cette pièce, éditée en deux séries de seulement dix exemplaires, affiche une dynamique de lignes en phase avec la sportivité des bolides dont elle porte le nom. Comme la Bugatti Chiron, cette montre, au cintre pensé par l’équipe de design du constructeur pour s’adapter aux poignets d’un pilote, emporte un calibre mécanique cylindrique mu par un tourbillon volant conçu de manière classique, mais dont l’architecture refondue inscrit la marque horlogère dans le troisième millénaire. En or gris ou en or rose, cette merveille sera à découvrir prochainement au Studio Parmigiani, le showroom de la manufacture ouvert sous les arcades du Palais Royal à Paris, l’un des hauts lieux de l’horlogerie du Siècle des Lumières.
Le Studio Parmigiani Fleurier Jardin du Palais-Royal