Mode

Dior

Dior nous étonnera toujours et Maria Grazia Chiuri aussi. Tout le long du podium se trouvaient des photos de femmes en pleine performance sportive, car pour ce défilé Maria Grazia Chiuri s’est inspirée du sport. Certes, c’est de circonstance. Il y a là de nombreuses références, de la Grèce antique à nos jours. Dès le début du défilé, une somptueuse suite de longues robes drapées, enrobant les corps comme une caresse, sont, ici, réalisées en jersey. Ce jersey qui a été beaucoup utilisé dans les années 20 pour le sport et que Maria Grazia Chiuri a décidé de réemployer en haute couture. Mais le jersey, pour le sport, était fabriqué à la machine. En haute couture, pas question! Tout est fait à la main. Pour les ateliers, ça a été, dit-elle, un calvaire. Mais quelle réussite! On retrouve tout l’art et les secrets de la haute couture, pour des robes de vestales splendides, des robes bénitier, ou encore de somptueuses robes du soir en tulle écru brodé de motif de drapeaux. Les spartiates sont lacées jusqu’aux genoux, et les bijoux sont à l’honneur aussi. Bien sûr, ce défilé était un clin d’œil aux Jeux Olympiques. C’est un hommage à ces femmes fortes ayant dû se battre pour s’imposer dans le monde du sport et qui ont su réussir. Il leur aura fallu de l’énergie et du talent. C’est à elles que ce défilé haute couture a rendu hommage.

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