Le power-look, il l’a. Et l’affiche sans hésiter. Expert du CAC 40, connaissant du bout des doigts les notes de Moody’s, il est avocat d’affaires, cadre sup expert des marchés dans une banque, roi de l’audit, acheteur ou broker et vit sa vie à deux cents à l’heure, jet-lagué en permanence par la nécessité de toujours regarder les réactions de Wall Street sur son iPhone 6 et l’obligation de finir des rapports jusqu’à trois-quatre heures du matin. Alors, sa mode, elle affiche la couleur : directe, énergique, parfois ostentatoire dans les prix qu’elle pratique, mais jamais dans le look qu’elle lui donne. Matières opulentes, finitions impeccables, ce sont les valeurs sûres (pas celles de la Bourse, non, les griffes ayant pignon sur avenue) qui l’intéressent et qu’il aime porter. Ses incontournables ? Le black efficace chez Armani ou le style logotypé chic siglé Louis Vuitton (photo à droite). Il apprécie aussi Dior et son efficacité tendance et intemporelle (photo ci-dessus), le raffinement subtilement esthète de Tom Ford (photo ci-dessous), les matières uniques de Corneliani, le look oscillant entre tradition et mode de Burberry. Du Cartier au poignet (la Pasha lui plaît bien par sa puissance imposante) ou aux poignets (leurs boutons de manchette sont un signe extérieur de raffinement (photo à droite); mais il peut aussi oser ceux de Stone Paris), il est à la fois adepte des attributs masculins de toujours (il collectionne des stylos-plumes trouvés chez Point Plume) et au courant de toute nouveauté high-tech capable de lui faire gagner du temps sur l’info – il a une tablette, une montre connectée, un ordi portable et on en passe… Mais si tous ces luxes, il peut les acheter à force de bosser comme un damné, il regrette une chose : ne pas avoir assez de temps pour bien en profiter.
Le businessman trendy Le style gagnant-gagnant
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