Le Grand Banquet
L’effervescence s’empare de la porte Maillot ou Le Rural a cédé sa place au Grand Banquet, concept hybride signé Benjamin Patou et Franck Delafon, restaurateur lyonnais connu pour ses « bouillons ». L’établissement se métamorphose au fil de la semaine : bistrot traditionnel du lundi au mercredi, puis ambiance festive du jeudi au samedi. Côté décor, n’espérez pas un design tendance. L’esthétique privilégie le fonctionnel : interminables tablées sous plafonds démesurés ornés de fanions, créant une atmosphère de salle des fêtes plutôt que d’un bistrot parisien intimiste. En fin de semaine, des chanteurs déroulent un répertoire nostalgique repris avec enthousiasme par la salle. Au menu : trio d’entrées, plats et desserts à partager, avant que des DJ ne prennent le relais à 23h. On peut d’ailleurs rejoindre la fête sans dîner pour 20 euros, consommation incluse. La rédaction de Paris Capitale n’étant guère friande des festivités en mode « chenille », nous avons privilégié l’expérience bouillon : oeufs mayo (4 euros), boeuf bourguignon aux coquillettes (14,50 euros) malheureusement tiède, et crème caramel (5 euros) . Attention aux nappes en papier communes : vous risquez de terminer face aux vestiges des repas voisins. Un lieu davantage calibré pour les groupes en quête d’ambiance populaire que pour les épicuriens recherchant des expériences raffinées.
- 12h à 14h30 et 19h30 à 22h30
- Fermé dimanche soir
- Prix moyen 25 euros ( bouillon ) ou 49,90 euros ( Grand Banquet )
Vous aimerez sûrement les articles suivants…
