Une cuisine inspirée par sa grand-mère Pour la première carte du Relais Plaza, conçue avec le chef exécutif Jocelyn Herland fraîchement débauché du Taillevent, Jean Imbert a souhaité proposer une cuisine portée par des valeurs qui lui sont chères et inspirées par les recettes de sa grand-mère, avec des plats iconiques de son précédent restaurant baptisé Mamie, ainsi que quelques nouveautés rendant hommage à la cuisine des grandes brasseries parisiennes. « Ma grand-mère m’a donné le goût pour tout ce que peut apporter la cuisine : une certaine idée de la table et du partage, l ’esprit convivial et familial du repas. C’est une notion qui est parfois un peu oubliée. Cuisiner en famille, et partager tout ça autour d’une table, ça a beaucoup marqué mon enfance », se souvient-il. Ainsi, la terrine de ma grand-mère 1951 (26 €) cohabite désormais avec les langoustines mayo et thermidor (46 €), le fameux gratin de daurade 1962 (29 €) et le turbot rôti grenobloise et blettes (59 €) raviront les amateurs de poisson. De quoi enchanter les aficionados de Jean Imbert, tout en rassurant la clientèle fidèle et historique du Relais Plaza. « Je n’ai pas envie d’être à la mode. Le Plaza est plus important que n’importe quel chef. Certes, je suis d’une autre génération que Monsieur Ducasse, et c’est grâce à cela que je peux apporter quelque chose de différent. Mais un palace, c’est un lieu en perpétuel mouvement auquel il faut savoir s’adapter », précise Jean Imbert. Cet oecuménisme générationnel, on le retrouve également à la carte des desserts, avec l’arrivée de la jeune Elisabeth Hot qui rejoint ainsi l’emblématique Angelo Musa, champion du monde de pâtisserie 2003 et Meilleur Ouvrier de France 2007. Une véritable dream team est donc désormais à l’oeuvre pour flirter encore un peu plus avec l’excellence. Mais pour Jean Imbert, les choses ne doivent pas rester figées, ni académiques. Sa vraie force et son inspiration, il les puise dans l’équipe toute entière : « On réfléchit tous, on fait énormément de réunions. Je suis quelqu’un de très ouvert, et je ne conçois pas une brigade de cuisine comme quelque chose de pyramidal avec une hiérarchie figée. Je passe entre dix et douze heures par jour avec mes équipes ». Une volonté de perpétuelle évolution qui a inspiré un semainier, proposé midi et soir au Relais Plaza, qui permet de déjeuner rapidement et à bon compte, et pourquoi pas attablé au joli bar qui borde l’entrée de la brasserie, avec une omelette aux cèpes le lundi (34 €), un saucisson brioché et pistaches le jeudi (26 €), ou encore des moules du Mont Saint-Michel au curry et pommes pailles le vendredi (26 €). Mais la mission de Jean Imbert est encore loin d’être terminée, et les fidèles du Plaza attendent avec impatience de découvrir quelles nouvelles surprises leur seront réser-vées : « On a déjà rouvert le Relais Plaza. Maintenant on va dérouler gentiment notre projet. Actuellement, on est en train de travailler sur l’offre banquets. Viendra ensuite le tour de la galerie, puis du restaurant gastronomique. On ne sait pas trop encore à quel rythme ça se fera. Les timings ne sont pas très faciles à prévoir, en raison de la création des offres et des éventuels travaux à prévoir », conclut Jean Imbert.
Ouvert tous les jours de 12 h 15 à 14 h et de 19 h 30 à 22 h 30 Carte : 85 € environ. Semainier : plat de 26 € à 59 €.