Mojo

Si “avoir le mojo”, c’est avoir la forme et un vrai pouvoir de séduction, Arnaud, Sophie et Philippe Sauvé, fondateurs de la maison, ne pouvaient pas trouver mieux comme nom pour leur restaurant chic du quartier de l’Étoile. Les deux architectes, Emmanuelle Firmin Canonne et Sébastien Rodinger, ont su créer une ambiance conviviale tout en velours, pierre brute, tissages multicolores et luminaires. Quant à la cuisine, sous une verrière centrale, elle dispose d’un coin gril au look de four tandoor contemporain. Salle intimiste à une extrémité du restaurant, confortables mange-debout face à la partie cuisine ou encore table du chef où réunir six à huit convives dans une atmosphère feutrée, sont les trois choix où s’attabler avant de déguster le délicieux programme gourmand de Baptiste Gournay. Cet habile cuisinier, qui a travaillé aux 110 de Taillevent, au 39V du chef étoilé Frédéric Vardon, propose des mets néo-classiques très réussis, comme ce succulent pâté de gibier à plume et foie gras, agrémenté de moutarde frisée et de poire nashi acidulée, ces délicates noix de saint- jacques des côtes normandes cuites à la perfection, servies avec des salicornes et un jus de barbes au beurre noisette et câpres… Note sucrée tout aussi agréable avec ce frais dessert autour de la bergamote et condiment du chef pâtissier de la mai- son. Ici, le déjeuner ou le dîner ne finit pas forcément après le café… Direction, la superbe cave voûtée où se niche le bar Moba avec un vrai fumoir. On vient y apprécier un cigare Cohiba accompagné d’un mojito ou d’un cocktail signature. Menu à 39€ et 49€ au déjeuner.

• 12 h à 14 h et 19 h à 22 h 30
• Fermé samedi midi et dimanche midi
• Prix moyen : 70 €.