Une cuisine néobourgeoise enrichie d’influences africaines
Mory Sacko, déjà étoilé pour son restaurant MoSuke, apporte ainsi sa vision d’une cuisine française néo- bourgeoise enrichie de ses influences africaines. Joli carpaccio de yellowtail, sauce spicy, piment jalapeño (26 €), amusant Lafayette’s fried chicken sauce LFC, clin d’œil au géant américain du poulet frit, mais beaucoup moins gras et bien meilleur (22 €), suprême de volaille jaune des Landes, sauce mafé (avec un léger goût de brûlé), carottes rôties, riz cassé (37 €), généreux French Mac and Cheese à la truffe (38 €). Un rafraîchissant ananas au sirop et sorbet citron vert (16 €) concluait un dîner au service un peu long entre les plats et manifestement encore en rodage, et qui ne remplissait pas toutes nos attentes compte tenu des tarifs musclés ! L’ambiance du restaurant, créée par l’architecte d’intérieur Lázaro Rosa-Violán, reflète l’esprit des lieux : une combinaison de l’élégance du XVIIIe siècle avec des touches contemporaines. Les convives sont accueillis dans la Salle d’Armes, ornée de boiseries et de bas-reliefs, avant d’être conduits à l’un des trois salons (Musique, La Fayette, Pompadour), où le parquet Versailles, les moulures et les lustres majestueux côtoient des éléments décoratifs modernes. Moma Group s’est également associé à la galerie Kraemer pour intégrer des pièces d’art du XVIIIe siècle, telles qu’une tapisserie d’Aubusson et un miroir, renforçant ainsi l’authenticité historique du lieu. Les uniformes du personnel, conçus par la maison Bourrienne, s’inspirent de la mode extravagante de la fin du XVIIIe siècle, ajoutant une touche d’élégance à l’expérience globale. Lafayette’s, c’est la promesse d’une immersion dans l’Histoire de France, à travers un univers gastronomique moderne faisant écho à l’héritage du marquis de La Fayette.
- 12 h à 14 h 30 et 19 h à 23 h
- Fermé samedi midi et dimanche
- Prix moyen : 75 €