Ex-professionnel de la pub, Franck Tedeschi a décidé de se reconvertir dans la restauration, en ouvrant, avec son épouse Mathilde, ce bistrotitalien du bout du 18e arrondissement, à deux pas de la porte de Clignancourt. Pas de déco signée par un désigner de renom, cependant la maison ne manque pas de charme avec sa façade verte, derrière laquelle on découvre une salle à manger aux murs en pierres apparentes, avec tout au fond une petite cuisine séparée par une paroi vitrée. Rien d’extraordinaire, mais un look sympa et plutôt réussi… tout comme la cuisine casalinga du patron qui a appris ses recettes auprès de sa grand-mère Clelia (d’où le nom Nonna Clelia). Celle-ci fut certainement un véritable cordon-bleu, vu ce qui nous a été servi lors de notre dîner. Voici un restaurant italien qui propose une vraie cuisine ménagère transalpine – sans pizzas – avec une carte limitée à deux entrées, deux plats et deux desserts qui évolue au quotidien au rythme des saisons et du marché. Alors si vous venez ici, vous ne retrouverez vraisemblablement pas le très agréable carpaccio d’artichauts poivrades et pancetta sautée qui était proposé ce soir-là ou les bons spaghettis maison à la poutargue. Ils auront peut-être été remplacés par des gnocchis roulés à la main par le patron à la crème de parmesan. Ce plat a déjà son club d’aficionados ! Au dessert, même si la pavlova tient toutes ses promesses, sautez sur le paris-turin, sorte de paris-brest au mascarpone et au praliné revisité avec talent par la jeune chef Hida qui seconde le patron. Une bonne adresse sans prétention, pleine d’agréments et qui a, en prime, l’avantage d’être assez bon marché avec un menu-carte au dîner à 35 €, qui se décline en formule plat + entrée ou dessert à seulement 30 €. Au déjeuner, c’est encore moins cher : 25 € pour le menu et 20 € pour la formule.
De 12 h à 14 h 30 et de 20 h à 22 h 30 Fermé samedi et dimanche Prix moyen : 35 €