Le Piaf Un nid douillet pour oiseaux de nuit
Le Piaf, c’est le nouveau terrain de jeu du bien connu Bruce Merrite (ex-Villa Barclay). Il vient d’inaugurer cette nouvelle adresse parisienne pleine d’entrain sous la houlette du Groupe Noctis (Jardins de Bagatelle, Monsieur Bleu, Loulou, Il Cottage, Bermuda Onion, Raspoutine, Castel…). Séduite par le cadre feutré, presque théâtral, avec ses banquettes pourpres, ses murs parés de tentures rouges drapées comme des rideaux et son éclairage tamisé, une clientèle chic et branchée a déjà fait du lieu – pourtant tout juste ouvert – son quartier général. Dans un coin de la salle, un chanteur enjoué s’accompagne au piano, enchaînant tubes pop, hymnes new wave et grands classiques de crooners.
De son côté, l’équipe de cuisine égrène, elle aussi, quelques grands classiques des établissements du genre : burrata, foie gras, saumon fumé, risotto, entrecôte Angus… auxquels nous avons préféré la très bonne et pantagruélique frisée aux lardons et œuf parfait (14 €), presque un plat à elle toute seule, servie dans une soupière de porcelaine semblant avoir été chinée dans un vide-greniers de province, comme toute la vaisselle du restaurant d’ailleurs. Sympa et décalé ! Ensuite, l’énorme côte de bœuf maturée d’un kilo (84 €) servie pour deux, aurait largement pu satisfaire un troisième convive !
Mention spéciale, au passage, pour la remarquable béarnaise maison. Les desserts, comme la tarte au citron (13 €) ou le moelleux au chocolat sans gluten (c’est à la mode !), mais avec glace au caramel et beurre salé (10 €), sont quant à eux signés Cyril Lignac. Service charmant et efficace. Du jeudi au samedi, le bar du sous-sol accueille les noctambules impénitents jusqu’à 5 h du matin, avec un large choix de cocktails autour de 15 €.
Restaurant Le Piaf.
De 19 h à minuit. Fermé dimanche et lundi
Voiturier – Prix moyen : 60 €.