Ruinart : en conversation avec les vignes

L’art du champagne exige un dialogue constant avec la nature. L’édition limitée de Ruinart Blanc de Blancs avec l’artiste Marcus Coates l’atteste de manière aussi poétique qu’éloquente.

La nature, il ne suffit pas d’en parler, il faut aussi l’écouter. Plus encore lorsqu’on offre au monde la possibilité de savourer le fruit de ses plus belles créations, assemblées, peaufinées, travaillées, devenues par la magie du terroir, du travail, du temps, des champagnes entrés dans l’histoire comme dans notre patrimoine gustatif. Depuis bientôt 300 ans, Ruinart élabore ses vins en entretenant un dialogue continu avec le vivant. Une attention au cœur de son savoir-faire ancestral que la plus ancienne maison de champagne a décidé de mettre en avant à tra- vers une démarche artistique et une édition limitée. Toutes deux signées Marcus Coates. Dans le cadre d’une collaboration entre Ruinart et six créateurs inspirés par des “Conversations avec le vivant”, ce Britannique connu pour ses convictions fortes et sa volonté de penser de nouveaux rapports entre l’être humain et le monde qui l’entoure, a inventé une éphéméride on ne peut plus originale. Son Calendrier de la nature en Champagne joue de la poésie des mots et vient habiller la seconde peau de papier qui entoure quinze magnums de Ruinart Blanc de Blancs. Une date, une phrase qui rend hommage à la vie de la faune et de la flore comme aux évènements du quotidien du vignoble historique de Taissy… ses formules racontent avec douceur l’écosystème et la culture de la vigne. Au 12 septembre est par exemple noté : « On peut voir les faucons crécerelles chasser au-dessus des vignobles, facilement identifiables grâce à leur vol en apesanteur unique. » Marcus Coates a conçu, en somme, avec la collaboration de naturalistes et de scientifiques, une sorte de bulletin quotidien arty de la biodiversité champenoise. De quoi, lors de la dégustation de cette cuvée si raffinée, permettre à chacun de regarder d’un autre œil le verre qu’il tient en mains tant ce qu’il contient s’avère aussi rare que beau.