Ruinart : Singulièrement Nôtre
» La cuvée Ruinart Blanc singulier a été conçue comme un témoin des variations climatiques que nous observons dans les vignes lors d’années singulières »
Frédéric Panaïtis, chef de caves de Ruinart
Lorsqu’on travaille un produit qui dépend de la nature, il faut apprendre à faire, refaire, comme avant mais un peu autrement. Demeurer tel qu’on est connu, apprécié, sans paraître figé au risque de reculer. Un sacré challenge que Ruinart a choisi de relever. De ce défi est né un champagne tellement différent qu’il l’assume dans son nom: la cuvée Ruinart Blanc Singulier. Deux citations disent tout de la démarche. D’abord un propos de Frédéric Dufour, président de la maison de Reims : « Plus ancienne maison de champagne, Ruinart a la responsabilité d ’adapter son savoir- faire pour répondre aux évolutions climatiques. » Et un autre de Frédéric Panaïotis, le chef de caves : « La cuvée Ruinart Blanc Singulier a été conçue comme un témoin des variations climatiques que nous observons dans les vignes lors d’années singulières. » Résumons, si le champagne, depuis toujours, a su évoluer, il lui faut désormais tenir compte de l’impact du réchauffement climatique. Au nom du maintien de l’excellence des goûts. Dès lors, un ajustement des pratiques a été adopté, des passerelles entre viticulture et œnologie édifiées, le tout donnant naissance à un savoir-(re)faire composant avec un cépage, le chardonnay, qui révèle un nouveau profil aromatique lié à ces évolutions climatiques. Il a fallu les « apprivoiser » en ajustant les techniques d’élaboration. En isolant certains vins atypiques nés les années chaudes, en révélant les « expressions aroma- tiques singulières tout en conservant la signature Ruinart », en prenant en compte des équilibres fruité-floral-végétal-épicé récemment apparus. Cette nouvelle cuvée en est l’apothéose, créant un 100 % chardonnay comme l’iconique Blanc de Blancs, mais aux arômes différents. Autre divergence, un assemblage spécifique a été mis au point pour ce Ruinart Blanc Singulier, avec 80 % de vins de bases d’une année et 20 % d’une réserve perpétuelle propre à la cuvée elle-même vieillis moitié en foudre. Dans l’édition 18, la première commer- cialisée, une vingtaine de crus différents sont issus de la vendange 2018. L’ensemble n’est pas dosé (les vins se suffisant à eux-mêmes) et bénéficie d’un vieillissement en cave de trois ans au lieu de deux. Singulier jusqu’au bout… du goût !
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