Wendy, lorsque nous vous avons demandé de choisir un lieu pour cette séance photos, vous avez tout de suite choisi la piste du cirque Alexis Gruss. Pour quelle raison ?
Parce que je suis depuis toujours passionnée de chevaux et que j’en possède trois dont l’un, Corouche, un étalon de la cavalerie des Gruss alors atteint d’une tumeur à l’œil, m’a été offert par Alexis Gruss qui me savait à la recherche d’un cheval. Corouche est un cheval exquis d’une humanité incroyable. Je l’ai récupéré il y a quatre ans dans le Vaucluse. Il vit en centre équestre avec mes deux autres chevaux : un anglo-arabe du Languedoc de 19 ans acheté il y a six ans, et Buffalo que j’ai sauvé de l’abattoir alors qu’il n’avait que deux ans et se trouvait chez un maquignon du nord de Lille !
Cet amour des chevaux trouve-t-il son origine dans une enfance à la campagne ?
Pas du tout ! Mes parents, ma sœur Jenna de cinq ans ma cadette, aujourd’hui institutrice, et moi vivions à Paris dans un appartement de 60 m2 rempli d’animaux. Nous avions quatre chats, deux chiens, des tortues de Floride et un lapin qui dormait avec l’un des chats. Chacun avait son emplacement, son panier. Cette proximité avec les animaux nous a construites et nous a appris à être tendres et responsables comme à savoir partager. C’était une véritable leçon de sérénité.
N’avez-vous pas alors songé à devenir vétérinaire plutôt que journaliste ?
Si bien sûr. J’ai alors fait un stage à Maisons-Alfort qui m’a “décontaminée”. J’étais trop sensible pour exercer ce métier. Tenir dans une salle d’autopsie, manipuler un animal avec moins de tendresse que je ne l’aurais fait… C’est sans doute de ce renoncement qu’est née par la suite la volonté d’acheter dans le Tarn ma ferme refuge pour les animaux. J’y possède trois ânes, une dizaine de moutons, deux shetlands, des poules… Avant la naissance de ma fille Lily, il y a un peu plus d’un an, je m’arrangeais pour y aller une fois tous les quinze jours. Maintenant, c’est un peu plus difficile.