Plus loin, Tribute to Paris, une pièce sur laquelle l’oeil averti pourra remarquer, autour d’une émeraude ovale de Colombie de 35,53 carats, des motifs évoquant la silhouette de la Tour Eiffel. Sans oublier d’autres gemmes aussi volumineuses qu’envoutantes aux reflets verdoyants montées en bagues ou en boucles d’oreille. La raison de cette opulence de cette pierre au jardin si particulier ? Sans doute parce que très demandée en ce moment, l’émeraude parle aussi, de part sa couleur verte, à toutes les cultures, de l’Europe à l’Asie en passant par le Moyen Orient. Bvlgari est également tombé amoureux d’incroyables saphirs. Leurs nuances bleutées ont sans nul doute inspiré Lucia Silvestri. La directrice artistique haute joaillerie et joaillerie de la maison, qui a un goût prononcé pour des gemmes au caratage hors normes, a posé sur le collier Mediterranean Reverie un saphir du Sri Lanka taille coussin de 107,15 carats d’un bleu évoquant la célèbre Grotte Azzurra de Capri. Sur la paire de boucles d’oreilles Saphir Plumage à l’image des couleurs du plumage du paon royal, deux saphirs taille cabochon de couleur bleu nuit sont mis en majesté par des zestes d’émeraudes, de diamants et de minuscules saphirs swiffés. Sans oublier celui provenant du Sri Lanka de 61,30 carats en forme de goutte au centre du collier Serpenti Ocean Treasure. Ici, deux serpents fusionnent en un seul, créant un tour de cou en platine et diamants, doté d’un mouvement torsadé. Célébrant l’idée de la métamorphose de son reptile iconique, Bvlgari dévoile le collier Serpenti Spinel Embrace, réalisé en or rose et diamants, s’enroule autour d’un spinelle rose en forme de goutte de 25,70 carats du Tadjikistan. Première dans l’univers ultra-feutré de la haute joaillerie, deux pièces de la collection sont accompagnées de leur déclinaison en NFTs. Une première autour du rubis et une seconde autour de l’émeraude. Preuve que si la haute joaillerie s’inspire traditionnellement de l’art, cette fois-ci, c’est l’art qui s’inspire de la haute joaillerie. S’appuyant sur sur deux entreprises spécialisées dans le système de blockchain, Aura et Polygone, le joaillier a imaginé deux tableaux digitaux qui constituent autant d’oeuvres que son heureux propriétaire peut les mettre sur pause. L’idée est d’offrir au client, généralement de grands amateurs d’art contemporain, une expression artistique du bijou. Un troisième NFT sans joyau correspondant s’appelle « The Impossible Piece ». Sera-t-elle celle que Bvlgari rêve un jour de pouvoir réaliser ? Au milieu de ces parures des mille et unes nuits, le joaillier romain n’en oublie pas pour autant les garde-temps. Donner l’heure oui mais avec grandiloquence et poésie à l’instar du modèle Giardino dell’Eden Tourbillon. Évoquant avec maestria la flamboyance d’un jardin méditerranéen, la montre est parée de fleurs, de deux papillons sertis en trembleuse et d’un feuillage luxuriant, qui dissimule le séduisant serpent, mystérieux et omniprésent. Ornée de six mille cinq cents pierres totalisant 223 carats, notamment de grenats, d’émeraudes et de Paraíbas taille cabochon, ou encore de tourmalines roses, d’opales, de rubis, de saphirs multicolores et de diamants, cette montre stupéfiante est animée d’un mouvement dynamique grâce à ses éléments mobiles. Elle se plie à toutes les envies grâce à sa partie facilement amovible pouvant être portée en broche. Alliant sophistication extrême et savoir-faire inégalé, ce véritable chef-d’œuvre a nécessité quatre mille quatre cents heures de travail !
Bulgari, le plus précieux des jardins d’Eden
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