Joaillerie

Le plus précieux reptile du monde

A l'occasion de l'année du Serpent, Bvlgari réenchante son icône joaillière à travers une nouvelle odyssée stylistique baptisée Serpenti Infinito. Créations inédites et savoir-faire sont au service de l'animal fétiche du joaillier

Depuis 1948, le serpent s’enroule autour des poignets de la femme Bvlgari, se love à ses doigts, pare son décolleté et habille ses oreilles. L’histoire débute un peu plus tôt lorsque les premières créations à l’allure serpentine apparaissent chez le joaillier romain. Grâce à des bandes tubulaires en métal précieux, appelées Spirotubes ou Tubogas, dont la souplesse unique permet de reproduire la fluidité des écailles du serpent, les ateliers de la maison mirent au point des bracelets-montres à la flexibilité remarquable, s’enfilant comme par magie autour du poignet. L’actrice Elizabeth Taylor, grande cliente de Bvlgari, sera plus tard la plus médiatique des ambassadrices de Serpenti, se faisant photographier sur le tournage du film Cléopatre avec une montre Serpenti dont la tête mobile, sous laquelle se niche le cadran, est ornée d’une crinière de diamants. Dès lors, pour ce symbole de sensualité par excellence, rien n’est trop beau.

Bvlgari

23-25 Place Vendôme, Paris 1er www.bulgari.com/fr-fr/
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Pleine d’audace créative, la maison italienne cède à toutes ses envies de pierres rares et exceptionnelles et de matériaux précieux pour inventer de nouvelles mues à son bijou iconique. Pièces uniques de haute joaillerie, collections précieuses à porter au quotidien, garde-temps sophistiqués et maroquinerie vivent au rythme des ondulations du reptile. On se souvient que, dans les années 1970, décennie de folle créativité, des bracelets parés d’émail de couleur ou de gemmes mutlicolores virent le jour. Quelques rares ceintures furent aussi imaginées par la joaillier comme le modèle que portait autour du cou Diana Vreeland, célèbre rédactrice en chef du Vogue américain. L’année 2025, celle qui célèbre le serpent en astrologie chinoise, est le moment idéal pour le joaillier romain de réinventer une nouvelle fois son animal totem avec Serpenti Infinito. Il a débuté cette célébration à Shangaï à travers une exposition unique qui a vocation à être itinérante. Celle-ci présente les nouveautés Serpenti aux côtés d’oeuvres d’art créées par dix-neuf artistes internationaux. En haute joaillerie, les créations uniques Serpenti se parent de mille couleurs. Rubis, saphirs, tanzanites, émeraudes ou rubellites mâtinés de diamants blancs habillent la tête et le corps du fabuleux animal ou deviennent ses yeux. Les multiples tailles cabochon, pain de sucre, bille, baguette ou brillant servent avec majesté à styliser l’ondulation du serpent. En janvier dernier, la technique du Tubogas se retrouve sur un inédit collier double tour Serpenti serti de diamants et d’émeraudes qui se love autour du cou. Et que dire d’un autre modèle aux deux motifs reptiliens, rareté chez Bvlgari, qui allie or jaune, perles de rubellites, tanzanites taille poire et diamants ? Tout simplement enchanteur ! Inspirées deux archives de la maison, de somptueuses bagues figuratives sont mâtinnées de diamants blancs, de saphirs d’émeraudes ou de rubis. Avec la ligne Serpenti Viper, Bvlgari stylise à l’extrême les écailles du serpent afin de donner naissance à des hexagones, point de déparr pour des pièces d’une imparable géométrie. D’une infinie souplesse, chaque pièce est imaginée en or blanc, ou rose piqué de diamants taille brillant. Quant aux montres, les iconiques et irrésistibles Serpenti Seduttori et Serpenti Tubogas sont toujours aussi éblouissantes. Garde-temps à l’âme joaillière, les deux modèles mêlent acier, or rose et diamants. Ces garde-temps fascinent toujours autant, s’enfilant autour du poignet avec une facilité déconcertante grâce à leurs légendaires bracelets flexibles réalisés sans aucune soudure. Cet animal totem est si magnétique qu’il réussit le tour de force d’alimenter l’imaginaire de la maison italienne Bvlgari ddéjà 77 ans et à coup sûr pour les nombreuses décennies à venir.

Par Fabrice Léonard - Publié le

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