Cette année, avec 206 galeries de 41 pays, on voit bien qu’on a gagné en densité et en diversité par rapport à notre première édition en 2022, qui en regroupait 154. Notre identité se construit justement sur cette capacité à faire dialoguer les scènes locales et internationales, et à mettre en exergue le rôle de Paris comme véritable nexus mondial des avant-gardes artistiques.
Après la première édition au Grand Palais en 2024, quels enseignements avez-vous tirés pour orienter l’organisation cette année ?
Le Grand Palais, c’est évidemment un lieu magique, mais c’est aussi un défi architectural ! L’an dernier, nous avons appris à apprivoiser cet espace immense tout en gardant cette intimité qui fait le charme d’Art Basel Paris. Pour cette année, nous avons souhaité améliorer encore le parcours visiteur – c’est primordial. Nous continuons également à proposer des projets d’ampleur dans le cadre de notre Programme Public, qui se déploie à travers neuf lieux iconiques de la capitale et regroupera des œuvres d’artistes tels qu’Ugo Rondinone, Julius von Bismarck, Alex Da Corte, ou encore Helen Marten. L’idée, c’est de créer un vrai dialogue avec les institutions parisiennes, pas seulement d’occuper un lieu pendant quelques jours.
Comment analysez-vous la dynamique contemporaine du marché de l’art, et quel impact la foire Art Basel Paris exerce-t-elle dans ce paysage en constante évolution ?
Le marché traverse une période de recalibrage, avec notamment plus de prudence des acheteurs dans le haut de gamme. Mais, ce qui m’encourage, c’est que le volume des transactions augmente, ce qui signifie qu’elles sont en hausse dans les segments émergents et moyens.