Musées et galeries

Paris Photo Zoom sur la création

Depuis 1997, la foire internationale Paris Photo soutient et développe la création, mettant en lumière le travail des galeries, des éditeurs et des artistes. À l’occasion de la 28e édition, qui se tiendra au mois de novembre au Grand Palais, Florence Bourgeois, sa directrice, et Anna Planas, sa directrice artistique, nous présentent cet événement qui encourage un dialogue vibrant entre œuvres historiques et pratiques contemporaines. Préparez-vous à être inspirés !

Paris Photo

3 Avenue du Général Eisenhower, Paris, France www.parisphoto.com/
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Comment définissez-vous Paris Photo ?

Florence Bourgeois: Nous sommes une plateforme de transmission et de découverte. Notre vocation est de montrer un panorama de la photographie sur deux siècles, de la photo historique à la photo contemporaine. Notre public est varié, incluant des institutions internationales, car Paris Photo est un point de rencontre pour des échanges et des découvertes annuelles.

Votre public est, en effet, devenu très varié…

F. B. : Oui, nous avons un grand public. La photographie parle à tous, et nous allons également de plus en plus vers les pratiques digitales. Il est important de montrer toutes les richesses des scènes, française et internationale. C’est unique au monde, et cela enrichit notre programmation.

Pouvez-vous nous donner quelques chiffres ?

F. B. : Avec plus de 200 galeries et 45 éditeurs, Paris Photo présente un programme riche à travers cinq secteurs : Principal, Éditions, Émergence, Digital et Voices. En 2024, la foire a accueilli plus de 80 000 visiteurs, dont 1 700 artistes, 400 signatures de livres, 7 000 collectionneurs et VIP, 245 exposants de plus de 30 pays, ainsi que des représentants de 200 institutions et musées internationaux. Cette diversité témoigne de l’importance croissante de l’événement sur la scène artistique mondiale.

Il y a beaucoup de propositions dans cette édition…

F. B. : La photographie contemporaine se distingue par sa diversité. Certaines galeries mettent à l’honneur la pratique d’un artiste unique. Par exemple, en 2025, Vermelho présente les séries emblématiques de Claudia Andujar, Jackson Fine Art dévoile des tirages inédits de Sally Mann, tandis que Rosegallery met en lumière Tania Franco Klein. Ces projets, parmi d’autres, sont à découvrir dans la nef de Paris Photo.

C’est votre deuxième édition au Grand Palais. Quelles sont les nouveautés ?

F. B. : Nous avons voulu donner un parcours plus clair. Nous avons reconfiguré le parcours dans la nef. Nous ouvrons la foire avec une œuvre monumentale de Sophie Ristelhueber et la ponctuons avec d’autres projets marquants.

Beaucoup de nouvelles galeries sont étrangères ?

F. B. : Oui, il y a une bonne présence de la scène française, mais la scène internationale apporte plus de diversité. La scène japonaise revient en force, et le secteur Émergence réunit des talents venus de plusieurs pays.

Anna Plannas : Nous voyageons pour rencontrer des artistes, galeristes et commissaires étrangers. Les scènes indienne et polonaise sont mises en avant grâce à la participation de galeries comme Vadehra Art et Raster.

Qui avez-vous envie de promouvoir dans le parcours Elles x Paris Photo ?

A. P : Il y a cette image de Marie-Laure de Decker, celle de Martha Rosler, et les œuvres de la galerie Richard Saltoun, entre autres.

Qu’aimeriez-vous que le visiteur retienne de cette foire ?

F. B. : J’aimerais que notre rôle de transmission soit perçu. Que le visiteur ait découvert et échangé avec les galeries et éditeurs, car c’est une opportunité unique d’interagir avec près de 180 galeries du monde entier.

 

 

 

 

  • Du 13 au 16 novembre
Par Anne Kerner - Publié le

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