Paris Photo Prix Maison Ruinart entre l'homme et la nature
Depuis 2018, le Prix Maison Ruinart, soutenu par la Fondation Picto, met en lumière des talents internationaux qui capturent la relation entre l’humain et la nature. Pour sa 7e édition, c’est la photographe Marine Lanier qui a été honorée, se distinguant dans le secteur Émergence de Paris Photo.
« J’ai arpenté la campagne champenoise comme un territoire façonné par la présence ancienne d’un océan disparu. À la recherche des fragments du monde naturel, j’ai photographié fossiles marins, carrières de sable, insectes, poussières d’étoiles, phénomènes météorologiques, ruches, oiseaux, herbes brûlées »,confie Marine Lanier au sujet de sa série “Alchimia”.
Diplômée de l’École Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles, et forte d’un parcours en géographie, lettres et cinéma, elle s’inspire de ses racines agricoles et maritimes pour explorer un territoire qui lui était autrefois inconnu. Cela l’a menée dans des lieux aussi disparates qu’une cave aux coquillages, le long de la Marne, ou à la rencontre d’un fauconnier à la barbe blanche.
Elle a cherché à capturer des éléments telluriques et célestes, livrant une œuvre verticale, dorée, noire et grise, imprimée sur de l’aluminium brossé. Représentée par la galerie Rubedo, extrait de la série “Alchimia”, 2025. suisse Espace Jörg Brockmann, Marine Lanier expose tant en France qu’à l’étranger.
Membre-artiste de la Casa de Velázquez de Madrid en 2024-2025, elle fait également partie du collectif Tendance Floue a publié deux monographies en 2024 aux éditions Poursuite. Le récit et la métamorphose, au cœur de son travail, traduisent une approche plastique sensorielle et immersive.
Utilisant souvent la lumière de l’éclipse, les symboles et les monochromes, la photographe invite à un renversement des valeurs de notre monde. Elle rejoint ainsi les rangs des précédents lauréats, tels que Simon Lehner, Constance Nouvel, Matthieu Gafsou, Gosette Lubondo et Elsa Leydier.
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