Le Studio Parmigiani Fleurier À l’heure du Palais Royal
Un cocon du temps, un cabinet de curiosités des heures, le Studio Parmigiani qui vient d’ouvrir au cœur de Paris n’a vraiment rien d’une boutique de montres classique. Atypique comme la marque dont il est l’emblème, porte-drapeau et écrin cosy, cet espace de 40 m2 joue la carte du décalage en choisissant un emplacement unique en son genre : le Palais-Royal. Dans ce haut lieu de l’histoire de la capitale, jardin entouré de galeries aux boutiques raffinées et surplombé par le ministère de la Culture et le Conseil constitutionnel, c’est un autre art horloger qui s’exprime.
Galerie de Valois, le Studio Parmigiani Fleurier est intime, complice. Dans ce cabinet de travail sophistiqué sont mis en avant l’ébénisterie et la marqueterie d’art, une palette de gris et bronze diffuse l’atmosphère chic d’un salon culturel, un canapé vert de la nuance des tilleuls centenaires du Palais Royal et une bibliothèque à montres créent un décor singulier. Livres et objets donnent le sentiment à chaque visiteur d’être l’hôte d’un club sélect, luxueux et chaleureux. Ici, au même titre que des ouvrages rares ou des objets précieux, les montres sont considérées comme des créations dignes d’être mises différemment en valeur, parties intégrantes d’un art d’être et de vivre les heures autrement.
Ce qui sied aux garde-temps à grandes complications présentés par la manufacture. Voir, dans un tel écrin, le tourbillon volant automatique avec micro-rotor le plus plat du monde de la Tonda 1950 Tourbillon est une expérience forte. Une découverte qui atteste combien l’art de Parmigiani Fleurier s’inscrit dans le grand livre de la prouesse horlogère. Une identité dont le chef Guy Martin ne pouvait qu’être l’ambassadeur, lui qui est voisin (aux fourneaux du Grand Véfour) de ce Studio et passionné par la marque. Une fois encore, au Palais-Royal, Parmigiani Fleurier signe sa différence en accueillant autrement ceux que son expression du temps ne cesse d’enchanter.