Musée Guimet T'ang Haywen, un peintre chinois à Paris

Arrivé à Paris en 1948 pour y suivre des études de médecine, T’ang Haywen découvre la moderni- té occidentale et, à l’image des premiers artistes chinois venus dans la capitale pour se former, dont Zao Wou-Ki (1920-2013) ou Chu Teh-Chun (1920- 2014), il devient une des figures marquantes de ce foyer bouillonnant de la vie artistique au cœur de Montparnasse. S’il expose de son vivant dans de nombreuses galeries d’art en France et à l’étranger, ainsi qu’au Centre Pompidou en 1989, depuis son décès en 1991, il était presque tombé dans l’oubli. À travers une sélection d’une centaine d’œuvres, cette rétrospective présente un panorama des grandes étapes de sa carrière, ainsi que l’essentiel des facettes du travail d’un artiste qui recherchait, selon ses propres mots, « une peinture idéale, unissant le monde visible et le monde de la pensée ». Découvrez ses immenses diptyques en couleur des années 1970 et ses expérimentations à l’encre des années 1980.

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T’ang Haywen. Sans titre, 1985, encre sur papier Arches.