Echappée belle au Raffles – Royal Monceau
Construit en 1928, Le Royal Monceau a conservé de ses Années Folles son ADN artistique et intellectuel mâtiné d’un brin de fantaisie qui en fait l’un des palaces les plus authentiquement parisiens. C’est d’ailleurs le seul à abriter une galerie d’art contemporain, une salle de cinéma privée, une librairie d’art et une Concierge dédiée qui conseille les hôtes dans leurs pérégrinations culturelles, appliquant une philosophie du sur-mesure qui est la signature des lieux. La patte de Philippe Starck qui a œuvré à sa rénovation en 2010 se ressent dès la marquise rouge rubis franchie. Le cœur de l’hôtel n’abrite pas moins de 3 restaurants prisés dont l’étoilé Il Carpaccio, le célèbre Matsuhisa et le Bar Long et d’une terrasse ombragée et d’un bassin duquel se devine la piscine du Spa Clarins & myBlend. En cet été 2024, pendant lequel le palace fête les Jeux Olympiques et Paralympiques une installation placée dans le lobby réconcilie les fans de sport et les amoureux du Paris mythique, avec une reconstitution de ses symboles les plus romantiques, les ponts, les pavés, les colonnes Morris ornées d’anciennes affiches sportives des années 20 et 30, clin d’œil aux Jeux parisiens de 1924 … Et la diffusion dès le 26 juillet des épreuves sur écran géant.
L’hommage sportif se poursuit dans la Galerie d’Art du Royal Monceau, qui se transforme en mini-musée olympique entre le 14 juillet et le 8 septembre. L’exposition présente une sélection de rares objets issus de la collection du musée qatari du Sport et de l’Olympisme tels que le Manifeste de Pierre de Coubertin déclamé à la Sorbonne en 1892, le gant de boxe de Muhammad Ali qui lui permit à l’âge de 18 ans de décrocher la médaille d’or à Rome en 1960, le ballon de basket de Barcelone 92 signé par la fameuse Dream dont Magic Johnson et Michael Jordan… Parallèlement les murs des couloirs de l’hôtel se couvrent de 24 tirages historiques des JO entre les années 50 et 70, provenant des archives du magazine Paris Match. Enfin, la troisième mi-temps se célèbre aussi sur place, au Bar Long qui a adapté sa carte de cocktails à l’événement planétaire : du Mexico 1968 au Paris 2024, ils révèlent les saveurs de cinq pays ayant accueilli les Jeux à travers des compositions qui concentrent dans quelques centilitres, toute l’histoire gustative et la singularité aromatique de ces contrées.