La dolce vita au Bulgari Hotel

Joyau de l’hôtellerie parisienne serti dans le Triangle d’Or, pierre angulaire entre l’avenue George V et la rue Pierre Charron, le Bulgari Hotel y écrit son langage et sa musique nés de la rencontre entre le luxe joaillier, l’hospitalité italienne et l’architecture parfaite de la Ville Lumière. Derrière la façade transformée par Antonio Citterio et Patricia Viel avec le cabinet d’architectes français Valode & Pistre, les espaces publics (dont un spa de 1300 m2) et les 76 chambres et suites prennent place sur onze étages, dans un luxe de détails ciselés où le marbre et le granit s’attendrissent sous la soie murale, les tapisseries, les boiseries d’eucalyptus et les parquets en noyer d’Italie, tandis que les classiques du design italien donnent à l’ensemble un confort haute couture. A son sommet, comme une perle rare couronnant un diadème royal, l’incroyable Bulgari Penthouse de 400 m2 sur deux niveaux s’épanche sur un rooftop privé arboré de 600 m2 qui tutoie le ciel de Paris.

Et parce que Paris n’est jamais plus beau que vu d’en haut, le palace ouvre son jardin secret, qui est aux beaux jours ce que le lobby – travaillé comme une minaudière Bulgari – est au ciel pluvieux : un cocon de bien-être où l’on prend son temps autour d’un tea time aux accents transalpins (réalisé par le chef pâtissier Guillaume Smagghe) ou ses rendez-vous privilégiés. Bordant le Bulgari Bar et Il Ristorante-Niko Romito, ce joli coin de verdure tout pavé de pierres issues d’un château français, ménage des espaces intimes ou conviviaux selon l’envie. L’été s’y étire en sensualité, du petit-déjeuner au dernier verre, en passant par le rituel gourmand de L’Aperitivo Italiano (entre 18h30 et 20h30), à l’ombre des érables et des hêtres, entre les magnolias, les arbousiers, les seringats et les arbustes fruitiers. Seule la contemplation des plus beaux monuments de la capitale rappelle majestueusement l’environnement urbain.