Dior J’adore : Histoire d’eau Une fragrance nouvelle génération

« Je me sens aussi couturier que parfumeur.  » Ce propos de Christian Dior résume l’essence de la maison de couture qu’il fonda en 1947. Le 12 février de cette même année, dans ses salons du 30 avenue Montaigne, il présenta sa toute première collection. Ses créations sensuelles célébrèrent une féminité triomphante : ce fut la naissance d’une véritable révolution, baptisée New Look. Pour accompagner ces silhouettes d’avant-garde, le couturier fit réaliser par le parfumeur Paul Vacher une fragrance moderne et sophistiquée : « Faites-moi un parfum qui sente l’amour », lui avait-il demandé. Abondamment vaporisé dans les salons à l’occasion du défilé, Miss Dior devint le parfum du New Look. Passionné par les fleurs, Monsieur Dior esquissa les contours d’un véritable style pour les parfums de la Maison, donnant naturellement naissance à de nombreuses fragrances au cœur floral. Ce véritable foisonnement de fleurs est devenu caractéristique des essences de la Maison. Et J’adore, qui vit le jour en 1999, ne déroge pas à cette règle. Grand parfum féminin, J’adore fut imaginé par le maître parfumeur Calice Becker. Le sillage originel est ainsi composé autour des essences d’ylang-ylang, aux notes fleuries et fruitées et de rose damascena de Turquie. Elles se mêlent à un couple rare de jasmin grandiflorum de Grasse et de jasmin sambac d’Inde qui déploie une sensualité fruitée et voluptueuse. Pensé par le designer Hervé van der Straeten, le flacon reprend les courbes sensuelles des bouteilles de parfums en forme d’amphore créées par Christian Dior. Et habillé d’un fil d’or enroulé autour du col de la bouteille qui s’inspire des courbes du légendaire collier Massaï imaginé par John Galliano, alors directeur artistique de la mode féminine. Parfum iconique de la Maison, celui-ci sera décliné en Eau de Toilette, en parfum de peau, en Eau de Parfum Infinissime…

Cette année, Dior dévoile J’adore Parfum d’Eau, une fragrance élaborée à base d’eau et qui, malgré une formulation sans alcool, reste pourtant présente sur la peau. Un véritable défi dans l’industrie de la parfumerie. J’adore Parfum d’Eau s’inscrit dans une tendance qui ne cesse de s’amplifier, celle de l’éco-responsabilité. Les férus d’essences sophistiquées privilégient de plus en plus des fragrances dites green. À la fois éthique et respectueuse de l’environnement, ces parfums d’un nouveau genre ne contiennent désormais aucun composant d’origine animale. Ils privilégient les ingrédients d’origine naturelle et non traités issus du commerce équitable ou de l’agriculture biologique. Leurs compositions se doivent d’être non néfastes pour la planète, éloignées de la pétrochimie très gourmande en ressources non renouvelables. Et bien sûr sans danger pour la santé parce que dépourvus de composants allergènes ou de perturbateurs endocriniens. Le parfumeur François Demanchy, qui créa cette fragrance 3.0, a poursuivi longtemps ce rêve de renouveler l’idée même d’un sillage. Toutes les fleurs sont agréées à une formule sans alcool à base d’eau, brevetée et exclusive à Dior dont la tenue est aussi intense et longue qu’une eau de parfum. Elle est obtenue grâce à une technique de nano-émulsion sous forte pression. Cette nouvelle composition intègre principalement de l’eau mélangée à une très forte concentration huileuse, exempte de solubilisants chimiques. Le plaisir du bouquet J’adore est réinventé grâce au néroli de Vallauris. Connu pour ses propriétés relaxantes, ses facettes vives, vertes et onctueuses apportent une fraîcheur à J’adore Parfum d’Eau. Il est issu de l’espèce de l’arbre bigaradier. Le plus rare et odorant s’épanouit entre Antibes et Vallauris au cœur du domaine provençal de Florapolis dirigé par Christelle Archer. La jeune productrice a noué un partenariat exclusif avec Dior pour qui elle réserve la totalité de sa récolte. Cette essence est obtenue grâce à un traitement à la vapeur d’eau des fleurs de bigaradiers, sans aucun solvant, ce procédé séparant l’hydrolat, l’eau de fleur d’oranger de l’huile essentielle appelée néroli. La jeune femme décrit ainsi son néroli « frais, lumineux, apaisant. Il a également la particularité d’avoir une facette iodée ». Ce néroli est accompagné des notes solaires du jasmin sambac, mêlées aux notes veloutées du magnolia de Chine pour donner un éclat particulier à J’adore Parfum d’Eau. Cette réflexion écologique complète est aussi menée sur le flacon et son emballage. Le carton, certifié FSC, privilégie le recours à une exploitation forestière respectueuse de l’environnement, socialement
responsable et économiquement viable. Quant aux bouteilles, elles sont façonnées en verre recyclé, ici, teinté d’une blancheur opalescente quasi virginale.

Entre innovation technique et savoir-faire hérité de la haute parfumerie, Dior réinvente le geste parfum avec J’adore Parfum d’Eau. Fragrance mythique de la Maison, c’est la promesse d’un plaisir olfactif intense ici simplement composé d’eau et de fleurs. Cette variation inédite se découvre à travers un nuage généreux, enveloppant et doux pour la peau. Florale et veloutée, c’est une véritable ode aux fleurs blanches de J’adore dans une interprétation fraîche et spontanée. J’adore Parfum d’Eau fait revivre le sillage originel qui a fait sa légende . Une nouvelle et luxueuse déclinaison qu’on aDior.