D My Dior : Graphique, chic et iconique
Après sa version Black Ultramatte noir de jais lancée cet automne, la montre D de Dior opte pour la lumière et se rebaptise D My Dior le temps d’un hommage au motif iconique de la maison: le cannage. Déclinées sur un bracelet, en cuir doré ou argenté, et sur un cadran, en or ou en acier, ces lignes croisées très graphiques s’intègrent parfaite- ment au design épuré du modèle. Le cannage apparaît chez Dior en 1947 sur des sièges de style Napoléon III destinés aux invités de la présentation du New Look, le premier défilé du couturier, organisée au 30 avenue Montaigne. On le retrouvera ensuite sur le célèbre sac en cuir Lady Dior, lancé en 1995, au bras de la princesse Diana, et sur la ligne de joaillerie My Dior, aujourd’hui disparue. Concentré de savoir-faire, la nouvelle montre D My Dior est gravée à la main et sertie de diamants, sauf pour une des références en acier. Deux diamètres sont proposés, 19 mm et 25 mm, idéals pour les poignets féminins. Créée en 2003 par la directrice artistique de l’horlogerie Dior, Victoire de Castellane, comme “un ruban qui donne l’heure”, la D de Dior connaît depuis des réinterprétations multiples auxquelles se prête son cadran tout en simplicité, juste animé par le mouvement des deux aiguilles. Bracelet fluo ou en maille milanaise, cadran de nacre ou en pierres de couleur, format mini ou XXL, cette montre ultra-féminine ose toutes les fantaisies. Elle figure parmi les best-sellers de la maison qui est d’ailleurs une pionnière des maisons de mode en matière d’horlogerie puisqu’elle a lancé ses premiers garde-temps dès 1975. Rien de surprenant car l’univers technique d’excellence de l’horlogerie a de nombreux points communs avec celui de la haute couture. Il faudra attendre 2001 pour que la marque se dote de son propre atelier de développe- ment et de fabrication. Situé à la Chauds-de-Fonds, dans le berceau de l’horlogerie suisse, il met au point en 2011 le calibre Dior inversé qui anime la montre Dior Grand Bal. Placée sur le devant du cadran, la masse oscillante apparente reproduit le mouvement d’une robe de bal. Comme la D de Dior, ce bijou, né de la fusion de la couture et de l’horlogerie, se prête à de nombreuses variantes, de la dentelle aux plumes en passant par le plissé soleil. u L. P.