Les bracelets en maille milanaise ne sont pas une invention récente. Il en existait dès les années 1930 dans certaines grandes maisons. Seulement, l’élargissement de leur emploi dans l’univers horloger est surtout intervenu à partir des années 1950-1960. Ces liens souples et pratiquement inaltérables, parce que réalisés avec des matériaux nobles comme l’or ou l’acier inoxydable, ont comme qualité de se faire oublier en suivant à la perfection les formes du poignet, à la manière d’un tissu. Aujourd’hui, renouant avec la tradition des horlogers joailliers d’antan, Piaget présente la Limelight Gala sur un magnifique bracelet en maille milanaise afin d’attirer l’attention sur son boîtier aux délicieuses formes asymétriques. Gucci de son côté, joue la carte du classicisme de la maille pour mettre en valeur son modèle Diamantissima. Dès les sixties et le début des seventies, d’autres marques, pour se rapprocher de l’univers de la mode, ont retravaillé l’allure de ces bracelets. En martelant avec précision la surface de ce tissage, leurs ateliers ont reproduit des effets de matière comme la pierre, le cuir ou même des tissus fins. Ce choix de relief spécifique a été fait par Dior pour le bracelet de la D de Dior Satine Or Rose, dont la texture en or 18 carats effet cuir grené ne laisse rien deviner de son incroyable souplesse. Si cette technique est complexe à obtenir, le résultat est néanmoins bluffant. C’est sans doute ce qui a motivé Chanel pour la sémillante Boy.Friend Tweed. Délicate et d’une grande douceur de lignes, pareille pièce méritait un bracelet à sa mesure : une maille milanaise reproduisant l’aspect d’une toile de tweed pour conserver à l’ensemble sa légèreté, tout en assurant, grâce au tissage de métal, résistance et préciosité.
La Maille Milanaise Habillée pour la saison
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