Dior Joaillerie, Paris Capitale
Photographe : Jean-François Verganti // Styliste : Lorraine Chauvé-Métais // Mannequin : Aurore Charrier @metropolitansmodel // Mise en beauté Dior : Prunelle Chenevrel //Coiffeur : Frédéric Barat
Rarement une fleur aura été autant associée à un couturier que la rose à Christian Dior. L’histoire commence à la villa normande des Rhumbs, à Granville, où sa mère, Madeleine, crée une roseraie appuyée sur le mur du sentier des douaniers qui surplombe la mer. Il y passe son enfance et en gardera à vie un souvenir tendre et émerveillé. Sa première collection de haute couture, en 1947, baptisée Corolle et tout naturellement inspirée de l’univers végétal, est peuplée de femmes-fleurs. Également amoureuse de la flore, Victoire de Castellane, directrice artistique de la joaillerie Dior, poursuit l’histoire. Elle a donc naturellement puisé dans les fleurs en général, et la rose en particulier, la matière de ses créations bucoliques. Cette saison, des nouveautés viennent s’ajouter à la ligne Bois de Rose, comme ces fins tours de cou qui se rejoignent devant par deux boucles tendrement enlacées, cette bague double associant deux doigts désormais inséparables, ce bracelet où l’or rose épouse l’or blanc ou encore ces créoles disponibles dans les trois couleurs d’or. Pour compléter la collection et l’enrichir de nouveaux portés contemporains, des ear cuffs ponctués de diamants viennent habiller l’oreille. On les porte seul ou en accumulation.
Pour Victoire de Castellane, la collection Bois de Rose se résume en «une tige qui s’enroule autour du doigt, comme un bijou poétique, une déclaration romantique ou le symbole d’un amour éternel». Ces joncs irréguliers, dont la sobriété permet une infinité de déclinaisons, s’inscrivent parfaitement dans l’air du temps puisqu’ils s’adressent, dans la simplicité de leur design, aux hommes comme aux femmes. D’autres lignes inspirées de la fleur fétiche de Monsieur Dior racontent la délicatesse des pétales, comme Rose Dior Bagatelle, la plus précieuse, ou Rose Dior Couture qui dessine des bou- tons de rose en pleine éclosion, stylisés comme l’étaient ceux dont Christian Dior ornait ses robes. Plus colorée, Rose Dior Pré Catelan sculpte les fleurs dans les pierres comme l’améthyste, l’onyx et le quartz rose. Toutes ces facettes d’un même univers composent la Rose Dior, un thème de cœur cher au fondateur de la maison. « Heureusement il y a les fleurs », confiait-il dans ses mémoires, en 1957. On ne peut, aujourd’hui, que lui donner raison.