Difficile de déceler la complexité qui se cache derrière le cadran octogonal et le bracelet en pierres dures de la montre Gem Dior tant sa séduisante apparence, subtile alliance d’une inspiration venue de la nature et d’une évocation du monde de la couture, fait oublier les contingences techniques. Pourtant, le garde-temps imaginé par Victoire de Castellane pour Dior a pris plus de deux ans de développement entre le dessin finalisé du modèle et sa fabrication. « Le premier défi a consisté à transformer le gouaché, par définition en deux dimensions, en volume, souligne-t-on chez Dior. Il a ensuite fallu adapter les proportions du boîtier pour pouvoir y intégrer le mouvement et les angles de l’octogone afin d’y poser le verre saphir. Quant au bracelet, chacun de ses maillons, soit 38 pièces, a été conçu individuellement. Nous avons également mis au point un système de ressort pour qu’il puisse être enfilé juste en écartant son extrémité. » La difficulté ? Que le bracelet soit assez flexible pour s’ouvrir et suffisamment rigide pour ne pas se détendre avec le temps, tout en s’adaptant au poignet. Une phase de recherche du matériau idéal s’est ouverte pour fabriquer cette lame-ressort dont la composition reste secrète. Plusieurs dizaines de séries de prototypes ont été nécessaires pour trouver la bonne formule et des tests en laboratoire ont simulé un porté pendant plusieurs années pour la valider. Du côté des pierres, les artisans ont dû sélectionner les spécimens les plus solides car la finesse de leur découpe pour les intégrer aux maillons d’or les rend particulièrement fragiles. Le résultat est un véritable chef-d’œuvre.
Dior Joaillerie nous dévoile sa collection de Haute-joaillerie "Gem dior"
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