Sublimer la pierre en respectant sa nature, oser en extraire un diamant à la forme et à la qualité hors du commun : tel était donc le rêve serti d’une maison qui a su bâtir sa renommée, de façon totalement indépendante (Laurence Graff a fondé lui-même sa marque à Londres en 1960), en ayant découvert, taillé et poli plus de la moitié des vingt plus gros diamants du monde depuis cinquante ans. Avec le Graff Venus, l’homme d’affaires passionné de diamants ajoute alors un nouveau joyau à la longue liste de ses trésors, et se dit fier d’avoir « créé une perfection absolue » ; la perfection d’une taille audacieuse, à la symétrie sans défaut et aux facettes éblouissantes ; celle d’une couleur exceptionnelle : un D Flawless, soit le meilleur grade possible pour un diamant, garantissant une transparence et une brillance incomparables ; la perfection d’un dessin unique, enfin : un cœur généreux et bienveillant, comme la déclaration vibrante d’un amoureux des gemmes magiques.
Si Laurence Graff déplore le fait qu’il n’y ait aujourd’hui plus assez de pierres pour satisfaire la demande mondiale, il continue de s’affranchir du raisonnable, faisant de l’exceptionnel sa marque de fabrique. Entre ses mains, les records se suivent et ne se ressemblent pas : c’est ainsi le diamant bleu Wittelsbach-Graff (apparu pour la première fois en 1664 comme cadeau du roi d’Espagne Philippe IV à sa fille Marie Thérèse), distingué comme plus grand diamant bleu Flawless au monde avec 31,06 carats ; c’est aussi le lumineux Delaire Sunrise dont les 118,18 carats à la couleur d’or, en font le plus grand diamant jaune taille carré ; c’est encore le Graff Vendôme et ses 105,07 carats taille poire, dévoilé il y a quelques mois à l’occasion de l’installation de la marque sur la célébrissime place parisienne. « Selon moi, la plus grande expression de l’art au monde est la transformation d’un cristal brut en un diamant parfaitement poli », affirme avec aplomb Laurence Graff ; un artiste, assurément.