Les trésors de la nature
Les ateliers des joailliers David Morris et Harry Winston se sont transformés en serres. Non pas qu’ils y fassent pousser des fleurs, mais les artisants de ces deux prestigieuses maisons s’inspirent de leurs formes et de leurs couleurs pour concevoir des bijoux d’une folle poésie. C’est le tournesol, fleur solaire par excellence, qui guide les créations du new-yorkais Harry Winston. Pour annoncer un printemps enchanteur, le joaillier imagine d’inédites pièces au coeur de la collection Sunflower. Pendentifs, bagues et motifs d’oreilles associent des diamants ronds éclatants à des saphirs roses et des émeraudes reflétant l’harmonie et la symétrie de la fleur. Harry Winston aime à dompter les fleurs sauvages avec les pièces Forget-Me-Not. Confectionnés avec des pierres taille brillant, poire et marquise, les pétales sertis éclosent en parfaite harmonie, dessinant une composition intemporelle. Déclinés en saphirs roses ou bleus, en rubis ou entièrement en diamants, ces bijoux délicats sont le cadeau idéal pour célébrer les moments les plus précieux de la saison. Le britannique David Morris ne cesse de réinventer la pâquerette, sa fleur porte-bonheur, au travers de sa collection emblématique Miss Daisy. Pour la saison estivale, il dévoile trois bagues de haute joaillerie. Chaque modèle est serti en son centre de trois pierres d’une extrême rareté : un diamant bleu taille brillant rond Fancy Intense Blue, un saphir Padparadscha du Sri Lanka aux reflets rose pêche taille ovale de 3,06 carats et une perle de conque dont la couleur rose vif classe cette variété parmi les gemmes les plus rares de l’océan. Les pétales de ce trio floral sont ponctués de diamants blancs et roses taille ronde (une pierre signature de David Morris) et de spinelles bleu colbat, dont la teinte bleu pétrole éclatante contribue à créer une symphonie de couleurs contrastées. Cette combinaison démontre la passion de Jeremy Morris, le président et directeur artistique de la Maison, pour les gemmes aux teintes saturées et sa dextérité à les mélanger entre elles.
Des papillons sertis de diamants
Dans la nature, les fleurs attirent irrésistiblement les insectes, dont le papillon, le plus poétique et délicat d’entre tous. Le joaillier Graff chérit depuis longtemps ce lépidoptère. L’esthétique Butterfly naquit en 1975. A l’époque, la Maison présenta un unique collier en or jaune et diamants. Au fil de cinq décennies, le joaillier a magnifié les formes aériennes de cet insecte à travers de précieuses créations. Et le merveilleux papillon donne aujourd’hui le tempo à une collection complète. Il déploie ses ailes serties des diamants les plus rares pour venir se poser au creux de l’oreille, sur le revers d’une veste de smoking, sur le décolleté d’une robe du soir, sur les phalanges des doigts de la main ou au poignet. Pour célébrer les 50 ans de cette ligne iconique, la Maison dévoile une série de pièces de haute joaillerie. Tels des talismans immuables, un collier, composé de 40,57 carats de diamants, met en lumière de somptueux papillons aux ailes pavées de diamants en serti neige. Au centre, des pierres ovales, disposées sous différents angles, s’alignent sur une monture délicate et presque invisible, également pavée de diamants. Le bijou semble flotter autour du cou, révélant en son coeur un diamant taille poire de 1,51 carat. Plus loin, une parure est sertie de rubis et de diamants. Un envoûtant groupe de papillons aux ailes iridescentes paraît s’élever, illuminé par 18 magnifiques rubis taille brillant. Sans oublier une parure constituée par un collier, un bracelet et des boucles d’oreilles piqués de papillons en diamants, chacun délicatement orné de gemmes serties neige et ponctué de pierres ovales placées à différentes inclinaisons. La pièce phare de cette collection est un somptueux collier aux lignes voluptueuses, composé d’un arc courbé serti de 57?13 carats d’émeraudes pavées en serti neige. En son centre, un unique diamant taille émeraude de 5,04 carats capte la lumière, d’ou s’épanouit un kaléidoscope de papillons étuncelants. Il se murmure que ce bijou se serait déjà vendu.
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