Tasaki : la perle des joailliers

Pour ses 70 ans, la maison Tasaki fait les choses en grand. À commencer par une exposition “Floating Shell”, organisée au sein de La Samaritaine, baptisée en hommage à la nacre des perles, la spécialité du joaillier japonais. Déjà passée par Tokyo, Shanghai, Osaka, Taipei et Séoul, elle présentera notamment les nouvelles pièces de la collection Balance, dont un impressionnant collier choker nommé Palace qui alterne des rangs de perles et de diamants. On admirera aussi des collaborations entre la maison et plusieurs marques niponnes. Des lunettes ont été conçues avec la griffe Eyevan, les perles Akoya venant se nicher à différents endroits de la monture et même en cordon à porter autour du cou. On découvrira également des écouteurs en aluminium, au son exceptionnel grâce à une membrane acoustique de 10 mm et dont le coloris noir mat contraste avec le lustre des perles et une élégante touche de doré ou encore des sneakers, réalisées avec Asics qui décline ses GT-2160 en cinq modèles uniques, dont un couvert d’un tissage fait de mille perles. Tasaki a également fait appel au célèbre dessinateur de manga Tatsuki Fujimoto pour créer des bijoux inspirés de trois de ses œuvres. Pour ceux qui ne pourront pas se rendre à La Samaritaine, il reste à explorer la fabuleuse histoire du joaillier grâce au livre Tasaki : Balance, édité chez Rizzoli (70€) et écrit par Marie Douton, rédactrice en chef de Jewelry Magazine. Elle raconte comment d’une ferme perlière, la maison Tasaki est devenue en quelques décennies un joaillier avant-gardiste offrant à de jeunes créateurs de mode et de joaillerie l’opportunité de révéler l’éclat d’une perle parfaitement contemporaine.