Défilés

Dior

Maria Grazia Chiuri a réveillé des déesses pour un défilé présenté devant une tapisserie de toute beauté. Une collection et une tapisserie inspirées des traditions anciennes de la Méditerranée, le tout travaillé autour de pièces archétypiques, comme le péplum et la cape. Voilà qui permet à la créatrice de persévérer et de poursuivre son idéal haute couture qui éclate dès le début avec une série d’une vingtaine de silhouettes où domine le blanc écru et se poursuit avec une variation autour de la toge – romaine bien sûr. Tout vêtement inspiré de ces pièces antiques qui permettent tant de liberté mais qui exigent tant de savoir-faire. Un défi aussi aux ateliers couture pour une veste Bar qui paraît réalisée sans aucune couture, sans aucune construction. Elle passe comme flottante. Une belle envolée dans ses capes que Maria Grazia Chiuri adore en guipure de métal, en résine de perles fines ou brodées de perles de cristal, façon Murano. Les vareuses se font péplum grâce à des plissés “origamiques”, le tout défile sur des chaussures plates et n’en est que plus majestueux. Un défilé de vestales, destiné à première vue au passé et pourtant il se révèle l’un des défilés les plus modernes que l’on ait vue depuis longtemps, reflétant de façon pertinente notre société.

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