Mais la transposition d’une œuvre d’art en accessoire du quotidien n’est pas chose aisée. Elle exige des artisans Dior une approche nouvelle d’un sac qu’ils connaissent par cœur, les obligeant à repousser les limites de leur expertise. Le résultat est étonnant. Des sacs Lady Dior donc, mais aussi des pochettes, des foulards, des porte-cartes et des manchettes expriment sept univers très différents. Chaque réalisation porte haut la technique et l’identité de l’artiste intervenu sur son cuir ou sa soie, toutes reflétant l’exigence des artisans de la Maison. Entre les mains du sculpteur Marc Quinn, le Lady Dior voit fleurir sur sa peau des orchidées fantasmagoriques, imprimées sur du cuir brillant ou travaillées en relief sur un fond argenté. Pour l’artiste Jason Martin, célèbre pour ses jeux de textures et de mouvements, le cuir des sacs et pochettes devient onde sensuelle et se pare de paillettes mates et brillantes. Le sac imaginé par Ian Davenport reprend une séquence de la série de tableaux Colorfall (dont les rayures de couleurs sont réalisées à l’aide de seringues remplies de peinture), réinterprétant les coulées polychromes sur des sacs, des pochettes et des étuis de téléphone. Mat Collishaw a choisi pour sa part de reproduire sur le cuir des accessoires une de ses photographies de papillons, dont l’agrandissement et les couleurs fortes offrent un rendu vif et abstrait contrastant avec la teinte ébène du fond. L’américain Matthew Porter s’est quant à lui inspiré de l’univers automobile et de l’art du camouflage pour créer un motif graphique en noir et blanc, dont les éléments sont assemblés un à un sur les sacs et les pochettes selon la technique de la marqueterie. Enfin, Daniel Gordon et Chris Martin insufflent chacun à leur façon leur esprit pop et décalé, parant le Lady Dior tantôt de vison noir et blanc décoré des lignes du célèbre cannage, tantôt de grenouilles vert fluo… Présentées dans la boutique Dior de Miami, dans un pop up store à Los Angeles, mais aussi à Londres, en Chine, à Dubaï et à Paris, avenue Montaigne, ces éditions limitées, aussi audacieuses qu’exigeantes, continuent d’écrire l’histoire d’amour qui lie Dior à l’art et qui fait battre le cœur de la Maison depuis sept décennies.
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