En voyant la monumentale boîte blanche siglée Dior dressée au milieu des Tuileries, personne ne pouvait se douter de ce qui allait se passer à l’intérieur. Un défilé, certes, mais la boîte blanche n’annonçait pas le décor, un grand podium circulaire, composé de cubes de toutes les couleurs, éclatant de rouge, de vert ou de jaune. Cette boîte annonçait encore moins les modèles qui allaient être présentés ! Quasiment issus des années 60. Qui eût cru qu’un jour Maria Grazia Chiuri s’inspirerait de ces années-là ? Et avec quel enthousiasme, quelle force, visiblement elle jubile et pour cause. Elle s’est inspirée de ses années 60 à Rome et de ce lieu magique qu’était le Piper Club de la via Veneto, où art, design et mode se mêlaient en effervescence et aussi d’une collection de Marc Bohan, SlimLook, qui, en 1961, avait fait dire à la presse « elle change complètement la mode comme le New Look l’a fait en 1947 ». à son tour Maria Grazia Chiuri change les podiums Dior. « En commençant cette collection, je réfléchissais au fait que la mode est aussi un jeu, qu’on utilise le vêtement pour jouer avec les règles et avec notre personnalité. » Dont acte. Et défilent les manteaux à martingale, les robes à ligne trapèze, les tailleurs d’hôtesses de l’air vintage, les brassières et mini-jupes en matière technique façon PVC. Le sport est présent en majesté, symbole de ce combat féministe toujours présent chez la créatrice.
Dior
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