Alluma, un bistrot d’auteur dans le 11ème
À noter parmi les dernières nouveautés marquantes, cette table bistronomique ouverte par Liran Tal, habile cuisinier d’origine israélienne déjà passé par des maisons parisiennes réputées comme Dersou et Balagan, avec son épouse Noa qui chapeaute le service. On a bien aimé l’ambiance zen de cette maison au cadre albâtre du sol au plafond, avec tout un mur en moucharabieh – héritage de l’ex-resto à couscous qui se trouvait là autrefois – pimpé par le soubassement du bar en céramique verte et le vert profond d’une confortable banquette. Si vous le pouvez, installez-vous au fond du restaurant, à l’une des tables qui fait face à la cuisine ouverte où officient le chef et sa brigade. Ici, pas de carte, uniquement deux beaux menus dégustation en quatre assiettes au déjeuner (25 €) et en six au dîner (55 €). Pas non plus de copier/coller de recettes modeuses, mais une cuisine vraiment originale agrémentée de touches israélo-méditerranéennes. De quoi faire un très agréable repas accompagné d’un succulent pain maison genre focaccia, avec, par exemple, du céleri-rave cuit au charbon, lentilles noires et labneh, un inédit thon fumé et fenouil rôti sauce schug pimentée (et qui aurait d’ailleurs pu l’être un peu plus), un ragù de bœuf délicieusement confit voilé d’une feuille de pâte genre lasagne avec du beurre blanc à l’harissa, de la poudre noire à l’oignon et des tiges de coriandre, ou encore un passiflora crunch, dessert com- posé de pâte feuilletée, de crème de fruit de la passion, d’ananas poché et de caramel au fenugrec. La courte, mais intéressante, carte des vins propose quelques remarquables bouteilles arméniennes. Que du bonheur !
- De 12h à 14h30 et de 19h30 à 23h30
- Fermé samedi midi, dimanche et lundi
- Prix moyen : 55 €.
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