Laïa

Au fond de la cour de l’ex-distillerie Cusenier, réhabilitée sous le nom de Deskopolitan se cache le restaurant Laïa. Un lieu un peu déroutant, si sombre qu’au dîner certains clients utilisent la torche de leur smartphone, pour lire la carte. Côté déco, le designer Alexandre Neimann, associé à l’architecte Lucille Burreau, a humanisé ce vaste restaurant genre loft, avec un parterre de tomettes d’Algarve pour la salle à manger, des azulejos ibériques en cuisine, des tables aux plateaux vert marbré, des luminaires dorés suspendus aux plafonds et une large vue sur les cuisines avec un coin réservé au grill Robata à la japonaise où sont cuits à la braise légumes, viandes et poissons. Quand il fait beau, on s’installe dans la cour jardin… dans une ambiance moins bruyante que la salle à manger, où une (bonne) playlist rend hommage aux années 80 et 90. En cuisine Marco Bernardo et son équipe mitonnent une bistronomie inspirée par le pourtour méditerranéen. Nous avons goûté un agréable crudo de daurade safranée et vitelotte (11 €), puis des tortellis d’osso-buco et safran (15 €) ou encore une paella à l’encre de seiche (19 €). Agréable baba au limoncello (9 €) en dessert. Menu-découverte à 35 € (deux entrées, une robata à partager, plat et dessert). Formule à 16 € et menu à 22 € au déjeuner. 

• De 12 h à 14 h et de 19 h à 21 h 30 • Fermé dimanche et lundi • Prix moyen : 40 €.