Découpé en trois niveaux, ce nouvel écrin a été entièrement pensé, aménagé et décoré par l’architecte star américain Peter Marino, fidèle de la maison au double C. Tous les métiers de Chanel y sont présentés, exception faite des pièces haute couture. Au rez-de-chaussée, la visite s’ouvre sur l’espace souliers – c’est le plus vaste de la marque – la maroquinerie et les accessoires. Aux fauteuils et canapés habillés de tweed répondent des murs travaillés à la manière d’un tressage et au coloris doré des blés affectionnés par la fondatrice de la maison. Au deuxième étage, le salon chaleureux et intimiste évoque les appartements de la couturière. Ce décor précieux, avec vue sur le jardin des Tuileries, est entièrement consacré aux collections de prêt-à-porter, lignes Croisière, Métiers d’art, Coco Neige et Coco Beach. Dans cette boutique, chaque détail évoque l’histoire de Coco Chanel et magnifie les codes de la maison. Les luminaires, façonnés par Goossens, rappellent les bijoux que cet artisan d’art concevait pour la couturière et réalise toujours pour la griffe. Un petit jardin, dans le prolongement de la terrasse, est planté de camélias, fleur fétiche de Gabrielle. Les dix panneaux antiques en laque de Coromandel et un lion, l’animal totem de Coco Chanel, sculpté en marbre de Carrare, rythment les salons dédiés au prêt-à-porter. Sans oublier l’escalier en pierre calcaire, en souvenir de celui historique du 31, rue Cambon, magnifié par des panneaux-miroir. Comme à son habitude, Peter Marino a mâtiné la boutique d’une trentaine d’œuvres d’art contemporain – un mobile de Gregor Hildebrandt, un panneau peint de Martin Kline – clin d’œil à la forte amitié entre la maison et les artistes.
Chanel, la quintessence du luxe parisien
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