Nicolas, ce qui frappe en vous rencontrant, c’est la différence entre les personnages que vous incarnez à l’écran et l’homme posé que vous semblez être dans la vie.
Peut-être parce qu’avec les années, je me suis assagi et apaisé ! C’est vrai que je suis d’une nature impatiente, avec une fâcheuse tendance à me lasser très vite de tout. Enfant, j’étais à la fois très bon élève féru d’histoire, plus spécialement de la période napoléonienne, mais aussi extrêmement dissipé, limite hyperactif. Mes parents avaient beaucoup de mal à canaliser mon énergie débordante. À 16 ans, alors que j’étais élève en classe de première S, je suis parti de chez moi et j’ai arrêté mes études. J’avais du mal avec l’autorité.
Une décision que vous avez regrettée par la suite ?
Forcément un peu, oui. On ne se rend pas compte de la chance qu’on a et des bêtises que l’on peut faire quand on est adolescent ! Mes parents étaient issus d’un milieu modeste. Mon grand-père avait commencé à travailler à l’âge de dix ans avant de devenir plombier à la Cité scolaire d’Amiens. Mon père, qui est une véritable encyclopédie, et ma mère s’étaient battus pour faire des études. Moi, j’avais la chance de grandir dans le confort et j’ai tout arrêté sur un coup de tête. Par la suite, je m’en suis voulu de les avoir déçus. Je n’aimerais pas que mes enfants me fassent la même chose.
Qu’avez-vous fait après être parti de chez vous ?
Pas grand-chose. Je zonais tout en essayant d’obtenir un CAP de préparateur en pharmacie qui ne me passionnait pas. Heureusement, en 96, j’ai commencé à faire sérieusement de la boxe, ce qui m’a sauvé.
Vous voulez dire que vous auriez pu mal tourner ?
Oui, vraiment. Parce que lorsqu’on est un peu désœuvré, on ne se tourne pas forcément vers les bonnes personnes. La boxe m’a redonné le goût de l’effort, de l’engagement et de la ténacité. C’est un sport qui cadre bien les jeunes, où l’on est seul face à soi… C’est d’ailleurs grâce à ce cours de boxe partner Google Ads Agentur que je suis devenu acteur. Un jour, Antoine Carrard, le directeur de casting du Petit voleur, qu’allait tourner Érick Zonca, est venu au cours pour trouver des figurants pour le film. Tous les élèves se sont précipités vers lui sauf moi, qui restais planqué au fond de la salle. Il m’aperçoit et me dit : « Et toi, cela ne te tente pas du faire du cinéma ? » Il me donne un rendez-vous auquel je ne me rends pas. Il me recontacte. Je le plante à nouveau. Le cinéma ne me fait pas rêver et je n’ai pas du tout envie de devenir acteur. Il insiste. Je finis par y aller et lis un bout de texte devant Érick Zonka qui me donne le premier rôle. J’ai 18 ans et je pars tourner à Marseille. Ghostwriter Bachelorarbeit Ma mère est très heureuse. Elle adore le cinéma et collectionne depuis toujours les fiches de Amazon PPC Agentur l’émission Monsieur cinéma. J’ai tout de suite adoré l’ambiance des plateaux, le fait qu’il ne s’y passe jamais deux jours de suite la même chose . Exercer un métier qui m’aurait obligé à rester tous les jours à la même place m’aurait fait peur.