La maison, fondée par Mario Buccellati en 1919 à Milan, a su créer une vraie identité grâce à un savoir-faire unique de ciselure et de gravure de l’or. Fasciné par le style Renaissance et l’art vénitien, le joaillier et orfèvre n’a jamais cherché à imiter les produits de cette époque, il les a réinterprétés en s’appuyant sur son intérêt profond pour l’art oriental et la nature. Son penchant pour des techniques ancestrales a abouti à la réalisation de joyaux aux textures très similaires aux tissus précieux et à la dentelle vénitienne. Son génie créatif a contribué à la création de bijoux aux volumes exquis qui exaltent la beauté des fleurs et des animaux. Avec un amour particulier pour les gemmes colorées rares qui caractérisent chaque création Buccellati. Le joaillier attira immédiatement l’admiration des familles royales d’Italie, d’Espagne et d’Égypte, et aussi celle des papes et de certains cardinaux. Depuis quatre générations – son fils Gianmaria, ses petits-enfants Andrea et Maria Cristina et son arrière-petite-fille Lucrezia – la famille n’a de cesse de veiller à la pérennité du style tout en l’ancrant dans la modernité et de perpétuer un savoir-faire ancestral dont seuls les artisans de la maison ont le secret. Buccellati, surnommé le Prince des orfèvres, jouit d’une réputation de discrétion et de raffinement plutôt que de tape-à-l’œil et de course effrénée aux carats. L’esthétique combinée à un artisanat séduit encore et toujours les adorateurs du joaillier italien. Ces derniers raffolent des perles baroques et des pierres précieuses posées sur des montures ciselées, des reflets de la lumière sur l’or, travaillé comme de la dentelle, piqué de diamants, des bagues cocktail aux gemmes colorées serties sur des corps ouvragés. Sans oublier les gravures arachnéennes qui donnent aux bijoux le chatoiement et le toucher d’une soie sauvage. L’ouvrage Buccellati, A Century of Timeless Beauty revient sur cette formidable épopée avec de nombreuses photographies d’archives et contemporaines. Dirigé par Alba Cappellieri, directrice du Museo del Gioiello à Vicence et rédigé par la journaliste Vivienne Becker, ce livre retrace la saga complète d’une maison familiale réputée pour le raffinement de ses créations et la richesse de ses savoir-faire. Les magnifiques clichés de mannequins portant bijoux et parures sont mis en parallèle avec des tableaux de différentes époques montrant le style intemporel de Buccellati. À l’occasion de la sortie de cet ouvrage, le joaillier dévoile de nouveaux colliers baptisés Ombelicali inspirés des modèles historiques commandés par le poète et écrivain Gabriele d’Annunzio, ami de Mario Buccellati. Le poète, élégant esthète, avait l’habitude d’offrir ces colliers en cadeau à ses maîtresses. « Cette collection de sautoirs, qui arrivent jusqu’au nombril, est composée de pièces inspirées du goût et du style de ceux réalisés à l’époque par mon grand-père », explique Maria Cristina Buccellati. Chaque modèle mêle deux couleurs d’or, des pierres de lune et des cyanites, des boules de jade et des diamants, des perles grises et des brillants, des cabochons d’opales, des billes d’onyx noir, du quartz et des diamants taille rose. À l’occasion du lancement du livre anniversaire, l’ensemble des pièces, anciennes et contemporaines, sont exposées dans les boutiques du joaillier à Milan, Londres, New York, Hong Kong, Shanghai et, bien sûr, à Paris au 239 rue Saint-Honoré.
Buccellati, Cent ans de beauté précieuse
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