Jaeger-LeCoultre Reverso : 85 ans de bons et loyaux services

Tout le monde sait aujourd’hui que la Reverso de Jaeger-LeCoultre, dont les qualités ont été vantées par César de Trey, un habile négociant de l’entre-deux guerres, n’a pas été pensée pour les seuls joueurs de polo. On sait en revanche que cet homme doué pour les affaires, en particulier avec les expatriés travaillant dans les colonies, a su percevoir dans le brevet déposé à Paris le 4 mai 1931 par l’ingénieur français René-Alfred Chauvot, tout le potentiel de cette montre réversible, dont le boîtier pouvait se retourner sans q’uil soit nécessaire de l’ôter du poignet. Cela répondait en tout point aux attentes des sportifs de l’époque et en particulier aux joueurs de polo, le cadran pouvant ainsi se mettre à l’abri des chocs. César de Trey avait, en effet, entendu ces derniers se plaindre de la fragilité des garde-temps dans un Club House en Inde. Avec pareille fonctionnalité, cette merveille au dessin si typique de la période Arts déco a, par conséquent, trouvé naturellement ses aficionados. Une clientèle qui, au fil des ans, est devenue plus urbaine au point même d’imposer cette pièce à l’aube du troisième millénaire, en particulier en France et en Italie, comme une icône parmi les montres citadines et une référence majeure parmi les instruments les plus caractéristiques de la tendance vintage. Exclusive, cette ligne au boîtier rectangulaire basculant dans son brancard est proposée dans de nombreuses déclinaisons à l’occasion du 85e anniversaire du modèle d’origine. Les amateurs noteront que la Reverso Classic se décline aujourd’hui en version à quartz en petite taille, et est mue par un calibre automatique pour les séries Medium et Large. La Reverso Classic Large Duoface est animée par un mouvement automatique tandis que les Reverso Tribute Duoface et Tribute Calendar reçoivent, comme la sémillante Reverso Classic Duetto, un calibre mécanique des plus classiques qu’il faudra remonter quotidiennement à la main. Un geste, simple, mais passionnel.